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Fabriques du sublime

09 Sep - 05 Nov 2005
Vernissage le 09 Sep 2005

Réduire le modèle du paysage à son essentiel, en prenant pour point de départ les maîtres du paysage romantique du dix-neuvième siècle (Friedrich, Turner...). Les supports multiples (vidéos, sculptures, installations, daguerréotypes) permettent de voir au-delà de la simple représentation picturale du paysage.

Communiqué de presse
Christopher Orr,
Evariste Richer
Fabriques du sublime

L’exposition «Fabriques du sublime» inaugure la nouvelle programmation artistique de La Galerie, programmation marquée par la volonté d’une ouverture de l’art contemporain à d’autres référents historiques et champs de recherche, notamment scientifiques.

Prenant pour point de départ l’histoire du paysage romantique au XIXe siècle et ses paradoxes, les œuvres de James Ireland, Friedrich Kunath, Christopher Orr et Evariste Richer partagent un même positionnement : inscrire dans le contexte contemporain la persistance du paysage comme lieu métaphorique d’un rapport au monde.

À travers diverses formes qui excèdent la représentation picturale (installations, sculptures, photographies, vidéo…), les Å“uvres choisies renouvellent une conception du paysage en tant qu’objet de construction, en continuant néanmoins à croire à son potentiel d’évocation.

Ainsi les peintures de Christopher Orr, habitées de brouillard, et les daguerréotypes d’Evariste Richer, prenant pour sujet insaisissable les nuages, rejoignent la vision romantique d’un monde ouvert sur l’infini, tout en cherchant à contrôler l’inconnu par une observation minutieuse ou l’usage d’artifices.

Les sculptures de James Ireland et les installations de Friedrich Kunath échafaudent le paysage comme construction anti-illusionniste, jouant de références vernaculaires et de clichés du romantisme tels qu’on les trouve dans l’imagerie touristique – un paysage où le faux le dispute au sublime.

Après l’élan spirituel dont l’époque romantique était empreinte, davantage situés aux côtés des peintures les plus minimales d’un Caspar David Friedrich ou d’un William Turner, ces quatre artistes œuvrent à une réduction du modèle du paysage, au travers de fragments, à ses éléments essentiels. Ils se fabriquent un infini, réconciliant le banal et la beauté, la science et le hasard, le dérisoire et l’émotion.

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