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Exposition personnelle

10 Sep - 30 Oct 2004
Vernissage le 10 Sep 2004

Oleg Kulik choque. Ses photographies, entre sexualité, vulgarité et monstruosité mettent mal à l’aise. Ses performances laissent perplexe. Son histoire personnelle peut scandaliser. Il représente la nature animal des hommes. Il souhaite révéler la répression que subit l’homme, que ce soit à travers la culture, l’accumulation de messages et d’informations, ou les tabous.

Communiqué de presse

Oleg Kulik

«Censures de civilisation»
Il y à quelques années, devant l’Autel de Pergame à Berlin, j’ai été marqué par l’absence de restauration des parties manquantes. J’étais fasciné par la perception de ses éléments de parties séparés qui devenaient ainsi que des vêtements endossant la fonction mutilante de la rupture des corps.
En Grèce antique aucune interdiction n’existait dans le regard porté sur la nudité d’un corps, il n’existait pas des formes de fétichisme. Pendant l’ère chrétienne, seuls les visages et les mains s’associaient à une fonction. Cette censure de civilisation me semblait particulièrement expressive.

«Espaces vides comme cicatrices»
Je me livrais à la réflexion sur la représentation des musées de la nature mais à ce moment-là j’ai pensé principalement a l’immédiat sauvetage de la nature animale des hommes, réprimés par la culture. Alors je songeais aux musées de la nature et au «Musée de la Culture» (mon projet de musée). Aujourd’hui les fragments de l’Autel de Zeus à Pergame (180 av. JC. ) sont pour moi d’une importance fondamentale, j’entends là les traumatismes infligés par la culture.
Espaces vides qui découpent («presque comme les carrés noirs qui couvrent les textes censurés de la presse») les fonctions sur le même mode que les cicatrices de taxidermie parcourant le corps du joueur de Tennis de mon Musée, cachant des objets que ont été simplement coupés et omis. Seulement les choses autorisées restent. La culture est inévitablement une censure. Et s’il existait seulement une petite zone interdite, la censure serait encore plus incisive.

«Fragmentation de l’homme contemporain»
La perception que j’ai de l’homme contemporain est inévitablement fragmenté par trop d’informations en un temps compté. Il est dépendant des messages qu’il reçoit, submergé par leurs nombres et l’impossibilité qu’il a à les insérer dans un contexte global. Entrevoir l’esthétique d’une oreille, d’une épaule, juste une perception.
Néanmoins le rapport du positionnement des fragments entre eux deviennent l’identité dynamique qui révèle «le mouvement , la passion». La force des vides, la liberté de l’espace crée par le temps m’obsède jusqu’à m’obliger à engendrer une suite d’œuvres dont les corps sont coupées avec enthousiasme pour tout les part corporelles superflu.

«Nouvelle plasticité : le plus n’est pas nécessaire»
Le plus n’est pas nécessaire et, particulièrement quand le corps est vêtu, il interfère avec vos objectifs. L’énergie du coup est rendue par le mouvement du bras, de la tête et de la position du pied, a-t-on besoin d’un regard sur ce dos, ces épaules, ces fesses où ces genoux inexpressifs? Il s’avère que la nouvelle plasticité est soutenue par des interdictions culturelles, par des découpes, c’est un art. Un artiste doit seulement décider de la quantité de choses inutiles qui doivent être supprimer pour permettre à la plasticité de réveiller l’imagination d’une personne cultivée. «More is less».

«Un réduction non-violente de la réalité»
Dans les années ’80 j’étais intéressé par la potentialité d’une réduction non-violente de la réalité qui engendrai l’expression . Je réalisais mes Fragments de verre et me laissais glisser dans la vision d’un vol d’oiseaux sans oiseaux, les nouveaux Fragments nous décrivent une alchimie associant la nature animale de la passion, avec la transparence de sa réalisation concrète. 

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