DANSE | FESTIVAL

Les Incandescences 2018

08 Mar - 13 Avr 2018

Festival dédié aux émergences chorégraphiques, Les Incandescences propose un florilège de spectacles de danse inédits ou récents. Fidèle à cette volonté prospective, l'édition 2018 réserve une vingtaine de pièces, ouvrant même une fenêtre sur la phase créative, avec "Danse(s) en chantier mobiles".

Festival des émergences chorégraphiques en ÃŽle-de-France, tous les ans Les Incandescences allument le printemps avec une floraison de créations et inédits. Pour sa trente-deuxième édition, le festival ne va pas déroger à la règle. Au programme : une vingtaine de spectacles dans une petite dizaine de lieux. Organisées par l’association Danse Dense, Les Incandescences 2018 vont se déployer dans Paris et petite couronne (Montreuil, Bagnolet, Saint-Ouen, Pantin). Parmi les chorégraphes présents : Eva Klimackova, Sylvère Lamotte, Sylvain Riejou, Marinette Dozeville… La très grande majorité des spectacles étant des créations 2017-2018, avec notamment six premières. Auxquelles s’ajoute une incursion dans la création en train de se faire, au travers du 7e opus des « Danse(s) en chantier mobiles ». Soit un après-midi en compagnie de chorégraphes en phase de création. À savoir Clémence Pavageau (Tatouée), Maud Marquet (Papier.2), Leïla Ka (Pode Ser) et le Collectif la ville en feu (Le sacre du printemps).

32e édition des Incandescences : un florilège de créations 2018 et de premières

Du côté des créations 2018 et des premières, la chorégraphe Carole Bordes propose R pour résistance, un spectacle en cinq figures. Avec Pode Ser, Leïla Ka (et Sylvain Ollivier) s’empare de la forme du solo chorégraphique. La chorégraphe Johanna Levy présente quant à elle Twist, un spectacle pour trois interprètes, autour du besoin de consolation. Proche du burlesque, le Collectif EDA livre un extrait de leur pièce Nos Futurs, du corps individuel ou corps collectif. Tandis que la chorégraphe Cécile Laloy, avec Duo, plonge dans la fusion amoureuse. Enfin, création 2017, mais présenté en première à l’occasion des Incandescences 2018, la pièce Coins de réel de Louise Hakim. Une chorégraphie poétique, en forme d’interrogation des perceptions du réel, par la sensibilité. La trente-deuxième édition des Incandescences permettra aussi de revoir Figurine (2016) de Lola Maury, Atomic 3001 (2016) de Leslie Mannès et Performing bal disco (2011) de Marinette Dozeville.

Festival des émergences chorégraphiques : priorité à la danse contemporaine récente

Parmi les créations récentes (2017), la chorégraphe Valeria Giuga présente Has Been et She was dancing. Entre danse et performance, Valeria Giuga explore ainsi le vocabulaire des gestes. Tandis qu’Eva Klimackova reprend Pure, autre forme de duo chorégraphique explorant les singularités des rencontres humaines. Avec Tsunami, pièce pour cinq danseurs, le chorégraphe Julien Grosvalet met des mouvements sur la sensation de catastrophe émotionnelle. Tandis que le solo-performance Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver, de Sylvain Riejou, passe au crible le rapport critique à l’image de soi. Forçant tout autant le trait, Bibi Ha Bibi déploie un duo chorégraphique, entre Aloun Marchal et Henrique Furtado. Dans une autre forme de questionnement du rapport à l’autre et au groupe, Les Sauvages de Sylvère Lamotte interroge la nature des échanges humains. Entre égalité et hiérarchie. Quant à La fabrique fastidieuse, elle déploiera son Vendredi festif, une expérience chorégraphique et musicale live.

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