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Et aprés

11 Avr - 17 Mai 2008
Vernissage le 11 Mai 2008

Cette nouvelle exposition se propose de mettre en perspective le regard de 9 artistes autour de l’image contemporaine. Abordant des thèmes aussi variés que le temps ou l’érosion, les plasticiens s’intéressent avant tout à toutes les possibilités techniques contenues dans les procédés picturaux et photographiques.

Communiqué de presse
Philippe Angot, José Manuel Ballester, Michael Burges, François Calvat, Jean-Jacques Guionnet, Christian Jaccard, Stephan Reusse, Peter Sandbichler, Tony Soulier
Et aprés

L’exposition «Et aprés» s’interesse au travaille de 9 artistes actuels et nous propose de visiter leurs univers personels à travers un aperçu de leurs pratiques.

Sculpteur et peintre, Philippe Angot a récemment commencé à utiliser l’image animée, dans une série intitulée Moving Paintings. En noir et blanc, comme l’ensemble de ses œuvres sur papier, ces courtes animations évoquent une histoire de la vie, de la naissance à la mort, de l’étant à la disparition physique. Par ces véritables “vidéos picturales” emplies de poésie, Philippe Angot imagine et illustre comment le « corps des choses » s’organise et se structure, intègre ou n’intègre pas les données sociales de notre temps.
 
José Manuel Ballester, plasticien, utilise de plus en plus la photographie en recherchant toujours cette atmosphère particulière : celle du temps, du vide, de la solitude ; architecture fantasque matérialisant nos peurs et nos angoisses mais également travail sur la lumière et le cadrage qui provoque l’effacement et la disparition des contours rendant difficile l’identification du sujet photographique.
 
Les peintures de Michael Burges sont à la base d’une réflexion sur la perception avec un jeu sur les phénomènes optiques et la vibration de la surface picturale. En enfermant la toile derrière une plaque de plexiglas, l’artiste induit une altération du regard du spectateur et rend impossible toute préhension stable de l’œuvre. La peinture semble en perpétuel mouvement, le geste pictural n’est plus figé et la toile continue de se construire et de se recomposer.
 
François Calvat travaille sur l’’utilisation de résidus de la société de consommation comme matériau pour ses pièces constitue le cœur de sa pensée créatrice depuis 2001. Son intérêt se focalise non plus sur l’aspect chromatique mais sur l’aspect formel privilégiant le traitement de la matière et exploitant les techniques industrielles pour retraiter les rebuts qu’il impose comme de véritables œuvres.
 
Jean-Jacques Guionnet propose des explorations picturales. Elles l’ont conduit vers une recherche photographique, où reflets et couleur s’imbriquent en un jeu kaléidoscopique. Jean-Jacques Guionnet  enregistre les reflets et la mobilité de la lumière. Il affirme de nouveau sa fascination pour le mélange et l’amalgame des territoires artistiques, et la place de l’abstraction dans l’art actuel.
 
Christian Jaccard explore le concept supranodal, symbole de l’inextricable, est une problématique apparemment complexe qui requiert une solution originale et audacieuse : des entrelacements comme écriture dans l’espace. Objets quotidiens (tels que pelle, bouteilles, bouilloire…) enfouis sous l’accumulation de cordelettes comme s’ils étaient la victime du temps et les nœuds, les traces de l’érosion ; une sorte de fossilisation et dans un même temps le nœud qui doit figer (nouer) semble ici matière mouvante et vivante.
 
Le travail photographique  de Stephan Reusse particulièrement varié est lié au principe de l’énigme visuelle, il explore les frontières du visible en allant au-delà de ce qui est perceptible à l’œil nu. Stephan Reusse utilise les nouvelles technologies; concrètement, la forme la plus avancée de la thermographie. Il s’agit d’un dispositif qui capte les impulsions invisibles de la chaleur du corps pour les transposer ensuite en une image photo.
 
L’artiste autrichien Peter Sandbichler s’intéresse à la structure interne des choses. Il propose des modules reproduits en plusieurs exemplaires qui s’assemble à la manière d’un Lego mural. Les œuvres offrent des rendus étranges avec des effets de matière prenant l’aspect du givre grâce à des techniques de moulage et l’emploi de résine. Ou encore des modules en pvc semblent être des éléments métalliques. Ces œuvres en jouant avec la lumière fonctionnent sur le principe du  trompe-l’œil. 
 
Tony Soulié travaille sur le principe d’effacement et d’ensevelissement de l’image ou de la représentation d’un lieu sous la matière et la couleur pour donner naissance à une réminiscence, un fantôme. Son œuvre peut s’apparenter à une archéologie picturale où nous ne savons pas si l’image apparaît  ou disparaît ! La photographie est alors une empreinte ou mémoire du réel mais altérée par l’artiste.

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