ÉCHOS
07 Nov 2014

Esther Ferrer et Léa Barbazanges, lauréates du premier prix Marie-Claire, consacré aux artistes féminines

PCommuniqué de presse
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Première édition d’un événement dédié à l’art contemporain et plus spécifiquement à l’œuvre de femmes artistes, le prix du magazine Marie-Claire a récompensé deux plasticiennes vivant en France, l’une dans la catégorie émergente, Léa Barbazanges, l’autre dans la catégorie confirmée, Esther Ferrer.

Débats et réflexions intenses: les délibérations de notre Prix Marie Claire de l’art contemporain ont été aussi riches que les oeuvres en compétition. Deux femmes, symbolisant deux générations de défricheuses, ont été élues pour la singularité et la force de leurs messages. C’est dans les locaux du Lab de l’Institut culturel de Google à Paris que se sont réunis les jurés de ce nouveau prix destiné à récompenser deux femmes artistes vivant en France, l’une émergente, l’autre confirmée.

Il témoigne de la volonté de Marie Claire de mettre en lumière des talents féminins dans des domaines où la parité est encore loin d’être gagnée. Si les femmes artistes sont nombreuses à être reconnues dans le monde, les inégalités sur le marché de l’art, elles, persistent, et les hommes restent invariablement dans le pool de tête.

Ce prix témoigne aussi de notre désir d’accompagner la création actuelle. Nous le faisons déjà dans le domaine du livre avec le Prix Marie Claire du roman féminin. Nous nous engageons désormais dans le monde de l’art où, plus qu’ailleurs, se manifestent une liberté et une insolence réjouissantes. Esther Ferrer et Léa Barbazanges sont à cet égard deux bons exemples d’artistes buissonnières qui moissonnent hors des sentiers battus.

La première est très jeune, 29 ans à peine, mais avec ses oeuvres délicates et organiques, elle célèbre les infinies richesses de notre planète et nous redonne espoir en réenchantant le monde. La seconde est une des grandes figures de l’art féministe du xxe siècle. Elle fait preuve, depuis plus de quarante ans, d’un humour et d’un esprit de provocation qui n’ont pas pris une ride. Léa Barbazanges et Esther Ferrer remportent chacune une généreuse dotation, respectivement de 20 000 et 10 000 euros, de quoi aller de l’avant et initier de nouveaux projets.

Par Natacha Wolinski pour le Magazine Marie-Claire

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