ART | EXPO

De l’incertitude qui vient des rêves 

06 Oct - 17 Nov 2018
Vernissage le 06 Oct 2018

L’exposition « De l’incertitude qui vient des rêves » à la galerie Alain Gutharc, à Paris, dévoile de nouvelles œuvres réalisées par Estefanía Peñafiel Loaiza au cours d’une résidence au sein d’un hôpital psychiatrique. L’artiste poursuit à travers des photographies, installations et vidéos son exploration de la mémoire, de l’histoire, de la perception du temps, de l’absence, du hasard...

L’exposition « De l’incertitude qui vient des rêves » à la galerie parisienne Alain Gutharc réunit des photographies, installations et vidéos d’Estefanía Peñafiel Loaiza qui poursuit son exploration de la mémoire, de l’histoire, du temps, du hasard…

« De l’incertitude qui vient des rêves » : photos, installations et vidéos

L’exposition présente un ensemble d’œuvres dont la plus grande partie a été réalisée par Estefanía Peñafiel Loaiza au cours d’une résidence qu’elle a récemment effectuée au 3bisf, un lieu d’art contemporain situé dans l’un des bâtiments de l’hôpital psychiatrique Montperrin à Aix en Provence. Ces Å“uvres sont nourries de l’histoire passée et présente de l’hôpital, l’artiste s’en étant servie comme d’une matière première qu’elle a mêlée aux thématiques qui forment depuis quelques années le fil conducteur de sa démarche.

Estefanía Peñafiel Loaiza explore la mémoire, l’histoire, le hasard…

Les Å“uvres d’Estefanía Peñafiel Loaiza retranscrivent l’atmosphère singulière de l’hôpital psychiatrique. La série de photographies intitulée Détours superpose grâce au procédé de la double exposition trois périodes différentes du lieu, trois époques au cours desquelles son architecture a été modifiée : synthétisé dans ces petits polaroïds, le temps qui s’est écoulé de 1950 à 2017 semble ramassé dans un seul moment et les ouvriers d’aujourd’hui se mêlent à ceux d’hier.

L’installation Palindrome se compose de deux miroirs placés l’un en face de l’autre, générant des jeux de reflet et de dédoublement des images dans lesquels se perd le spectateur. Celle intitulée La loterie à Babylone, d’après un roman de Jorge Luis Borges, se compose de quatre écrans diffusant en boucle les images de deux parties d’échecs. La grille de l’échiquier, les pions et les mains des joueurs filmés en noir et blanc, et le son des pièces déplacées sur les plateaux rythment tel un métronome la visite de l’exposition.

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