Lieu
Espaces W
Communiqué de presse
L’artiste de la vraie vie
Troy est un artiste totalement intégré à la vie et ce n’est pas un hasard s’il est venu travailler aux Abbesses. La proximité de son atelier du troisième avec la galerie d’exposition du rez-de-chaussée et du premier permet un échange très riche entre collectionneurs, amateurs, passants, enfants, plus âgés, français, étrangers, riches, moins riches.
Lieu d’une multitude de regards et d’un échange foisonnant où on dépasse le simple rapport à l’artiste (qu’on peut avoir dans un vernissage par exemple). Il y a un vrai fil invisible entre le temps de la vie, le temps des gens qui travaillent, les mêmes qui viennent voir son travail qui l’inspirent et le temps de la création, celui qui est inspiré, et qui insuffle par son travail l’énergie à ceux qu’il inspire.
Six ans, huit cent tableaux, quatre cent cinquante personnes…
Troy a quarante-trois ans. Il a vendu, sans faire trop de bruit, huit cent tableaux et dessins à plus de quatre cent cinquante personnes depuis qu’il est parisien (en 1999). La question n’est pas la question de la production, ni évidemment d’établir un record. La question c’est que ça veut dire que sa peinture sert. Les gens qui l’achètent viennent de tous horizons : ce sont parfois des gens qui n’avaient jamais acheté de tableaux avant, ce sont aussi des collectionneurs, et il y a les «suiveurs de Troy» : ceux qui ont acheté les premières pièces et qui suivent de près son travail, qui constituent une collection.
Ils ont entre une et vingt-cinq pièces de Troy. Ils ont tous en commun ce peintre ouvert au monde entier. Ils sont devenus des «Troyistes». Ils le font découvrir à leurs amis. Ils pensent sans doute tous que la peinture est une chose qu’on emporte dans sa tête quand on sort de chez soi et qu’on plaisir à retrouver le soir en rentrant. Ils viennent bien sûr choisir leurs tableaux ou plutôt leur «Troy» en famille, le regard des enfants compte. De deux mois à … il n’y a pas d’âge pour être Troyiste.
Des collectionneurs qui exposent
Les «Troyistes» sont plutôt partageurs, ils aiment faire découvrir Troy à leurs amis. On a décidé de leur monter leur expo. Ils choisissent une date dans l’année, viennent dans l’atelier, sélectionnent des tableaux. Nous, on se charge de la logistique : accrochage, décrochage, on les aide pour le carton.
Souvent, Troy est invité. Ca a effectivement plus de sens encore que de faire ça dans une galerie : aventure à suivre.
Troy, ancien pêcheur
Troy Henriksen est un ancien pêcheur, qui est parti souvent des semaines au large sur l’Océan. Ce qui plaît avec son personnage, c’est qu’il est touchable : pas de sacralisation, ni de piédestal.
Le destin de ce poète de New Bedford, la ville de Moby Dick (au sud de Boston, USA), émigré en France, est semblable à celui de beaucoup d’autres : ceux qui, eux aussi, cherchent à réaliser leur rêve.
Son deuxième rêve serait d’éditer des poèmes et des chansons, «ça va très bien avec la couleur» (Troy dixit), et c’est pour ça aussi que le vernissage du 23 juin se transforme en concert de Troy à partir de 19h.
Infos pratiques
> Lieu
Espaces W
44 rue Lepic. Paris 18e
M° Blanche ou Abbesses
> Horaires
tous les jours de 10h30 Ã 20h00
> Contact
T. 01 42 54 80 24
lepic@galeriew.com
www.galeriew.com
> Entrée libre
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