ART | EXPO

Monomental

09 Avr - 13 Juin 2011
Vernissage le 09 Avr 2011

Imprégné de Marcel Duchamp et du mouvement Dada, Erik Dietman joue avec le langage et introduit l'humour dans ses oeuvres tout en travaillant des matériaux hétéroclites.

Erik Dietman
Monomental

La Fondation Maeght rend hommage à Erik Dietman, disparu en 2002, à l’occasion de deux donations qui viennent enrichir ses collections: Montant (1995) est donné par une collectionneuse suédoise et la femme de l’artiste, et Bossuet enfant (2001) par un collectionneur français.

L’exposition « Monomental » présente, du 9 avril au 13 juin 2011, une cinquantaine d’oeuvres: sculptures, installations et dessins qui prendront place dans la salle Giacometti dédiée à cette programmation originale.

Une belle occasion pour découvrir l’univers de Dietman, artiste né en Suède en 1937 mais ayant vécu la majeure partie de sa vie en France.

Dietman joue avec le langage et introduit l’humour dans ses oeuvres tout en travaillant des matériaux hétéroclites. Imprégné de Marcel Duchamp et du mouvement Dada, Dietman accompagne, sans pour autant s’y intégrer, les mouvements du Nouveau Réalisme et de Fluxus.

Son existence et son oeuvre sont principalement marquées par une vie de bohème et une attitude artistique délibérément marginale pour laquelle il a opté, tout comme le cercle de ses amis. Dietman pratique l’art comme un art de vivre.

Pour lui, l’art et la vie sont intimement liés. Qu’il s’agisse de mots, de photographies, d’objets, de dessins, de peintures ou de sculptures, Dietman réinvente un langage. Au gré d’une déambulation formidablement poétique, Dietman s’entend à déjouer les pièges du visible et à briser les idées reçues. L’amour des mots et la passion d’en jouer sont les caractéristiques du travail «dietmanien».

Cet artiste autodidacte et inclassable occupe une place décalée dans la création actuelle. Ses domaines d’investigations touchent le dessin, la sculpture, l’écriture, l’assemblage plus ou moins brut d’objets et de matériaux dans un esprit réfractaire à toutes formes établies.

Les oeuvres sur papier deviennent prétextes à convoquer images et écriture, dont l’incongruité illustre volontairement un «art barbare» qui utilise toutes les ressources visuelles sans distinction d’époque, de genre ou de style.

Dietman nous convie à une promenade fantasque, souvent irrévérencieuse à travers une Histoire de l’Art du XXe siècle.

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