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Épopées

25 Mar - 05 Juin 2011
Vernissage le 25 Mar 2011

Les artistes réunis dans cette exposition livre son regard sur des fortunes choisies parmi une profusion de légendes, de mythes, d’intrigues et d’anecdotes dont le monde s’abreuve.

Communiqué de presse
Gilles Barbier, Didier Trenet, Matthew Benedict, Etienne Pressager, Agatoak Kowspi
Épopées

A partir de quoi les artistes créent-ils leurs images? Prise au jeu de l’illustration, Epopées s’invente à partir de récits passés et contemporains, personnels ou collectifs, savants et populaires, quotidiens ou fantastiques. Chaque artiste livre son regard sur des fortunes choisies parmi une profusion de légendes, de mythes, d’intrigues et d’anecdotes dont le monde s’abreuve.

Passeurs de leur culture à travers des dessins captivants, Marek le père et Kowspi ses deux fils, évoquent un univers où les frontières entre l’humain, l’animal, le végétal et les objets s’interpénètrent. Ils s’engagent à raconter leurs rites et leurs mythes afin que dans le futur et qu’au-delà de la région du Haut Sepik de Papouasie Nouvelle Guinée, chacun sache qui ils sont et ce qu’ils vénèrent.

Sous d’autres cieux occidentaux, Mon Colonel couche dans un apparent désordre ses pensées, états d’âme et considérations les plus diverses sur les non événements du quotidien, oscillant entre le drôle, l’absurde et le grinçant. Accordant un soin extrême aux typographies des lettres, à la variation de leur taille et leur disposition, les mots se font images à proximité d’autres en tant que telles dans un foisonnement coloré.

Dans le long serpent d’Etienne Pressager de près de soixante mètres, construit tel un journal de bord courant sur plus de neuf mois, l’œil et l’esprit associent les motifs, rebondissent sur les répétitions et les échos, entrelacent les résonnances anecdotiques et autobiographiques. Plusieurs récits se tissent par associations d’idées à la merci des résidus collectés chaque jour ou à chaque instant, à proximité de l’atelier de l’artiste.

Une gouache de grand format, dont le style et la facture rappellent une certaine iconographie populaire du début du XXème siècle chère à Matthew Benedict, tient le spectateur en haleine en reconstituant une scène de divination tirée d’un roman d’aventure anglais.

Gilles Barbier et Didier Trenet, eux aussi, jouent avec des références similaires. Qu’elles soient littéraires, issues du quotidien, constitutives de la culture populaire, elles peuvent aussi évoquer une forme de sophistication et de libertinage mêlée au trivial.

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