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Entre-nuits

21 Fév - 04 Avr 2008
Vernissage le 21 Avr 2008

Quoi de plus simple, de plus linéaire que l’horizon? Joan Ayrton décline ce motif apparemment classique dans une nouvelle série de dyptique. Vecteur de sensations, élément structurel du paysage, ce fil ténu constitue un passage décisif entre deux univers, un représentant d’un art de l’entre eux, ni tout à fait réel, ni tout à fait imaginé.

Communiqué de presse
Joan Ayrton
Entre-nuits

Pour cette nouvelle exposition personnelle, la galerie Kamchatka présente les séries Entre-nuits et Aube Froide.

Le motif de l’horizon est l’expression la plus simple du paysage : air-sur-eau, ciel-sur-mer… Une ligne tendue entre deux couleurs. C’est précisément de cet endroit fragile, ténu, tendu et troublant que naît ou pas la perception d’un paysage. Une enfance vécue au bord d’un grand lac (Léman, Suisse) renforce ce lien à la ligne d’horizon comme motif obsessionnel, paysage structurel, architecture et géographie intime. Le travail consiste dès lors en la recherche ou la provocation constante de cet événement perceptif, principalement sur de grandes toiles fonctionnant en diptyques (200/200 ou 200/230 cm). L’image y apparaît du presque rien, fine couche de peinture à l’huile lisse et sans relief rentrée dans la fibre d’une toile de lin brute. Chaque série de 3 ou 4 diptyques a une température, une heure du jour ou de la nuit, souvent entre les deux. D’un diptyque à l’autre le changement de couleur est léger, parfois imperceptible.

De cet instant déterminé de l’aube ou du crépuscule, la nuit est devenue le sujet d’une autre série. Une proposition s’opposant sur plusieurs points aux précédentes. Par la taille, très réduite (10/12,5cm), par le support, une plaque de métal, par le médium, la laque industrielle.
Il en résulte des paysages en 4 couleurs de nuit : peinture ondulante, volutes, ciels parfois chargés, baroques, créant une sensation d’immensité concentrée sur un tout petit format. Ces plaques laquées brillantes et fragiles, miroirs polis et légèrement irisés évoquent la plaque photographique, réfl échissante, délicate à manipuler, qui peut être vue comme un positif ou un négatif.

Prolongeant ces basculements d’échelles et de supports, une photographie d’une de ces petites laques sera imprimée et affichée (3/8 mètres) durant le temps de l’exposition sur le M.U.R. (Modulable Urbain Réactif), support d’exposition extérieur rue Oberkampf dans le 11ème arrondissement à Paris.

Le vernissage commencera à 18h30.
 

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