LIVRES

Entracte

Communiqué de presse
Josef Nadj
Entracte

Horaire : 20h30

— Chorégraphie et scénographie : Josef Nadj
— Musique : Akosh Szelevényi 
— Décor et accessoires : Jacqueline Bosson
— Lumières : Rémi Nicolas assisté de Lionel Colet
— Mise en son : Jean-Philippe Dupont  
— Costumes : Françoise Yapo assistée de Karin Wehner
— Interprètes : Ivan Fatjo, Peter Gemza, Josef Nadj, Marlène Rostaing
— Musiciens : Robert Benko, Éric Brochard, Gildas Etevenard, Akosh Szlevényi

Avec plus de vingt années de travail et de créations, l’actuel directeur du Centre chorégraphique d’Orléans fait la part belle au geste artistique au sens le plus large du terme. Metteur en scène et chorégraphe, plasticien et scénographe, il a fait évoluer son propre langage à partir d’un monde singulier. Son univers mutique et inspiré, forgé dans la gravité, est pourtant doté d’un certain sens de l’absurde qui lui donne aussi son humour, parfois grinçant. un travail lié à ses origines.

Entracte est un jeu de figures poétiques et jubilatoires. D’un côté, Akosh Szelevényi, compositeur, polyinstrumentiste, accompagné de trois musiciens, de l’autre Joseph Nadj et trois danseurs. Ils ne cessent de dialoguer. Éblouissante partition scénique qui évoque la densité des expériences, la puissance vitale du langage et des métamorphoses de la création.

Sur scène, les interprètes sont enchâssés dans un double dispositif aux espaces restreints, agencés en multiples cadres, boîtes et plates-formes où s’écoule et déborde l’énergie vitale des musiques et des corps. Faisant œuvre commune, la formation réunie pour cette occasion est peu ordinaire: quatre danseurs dont une seule interprète féminine, Marlène Rostaing, et quatre musiciens dont le percussionniste complice du compositeur, Gildas Etevenard. Ensemble, il s’agit de densifier ou sculpter de nouvelles formes. Le spectacle abrite un concentré d’images, de saynètes intimes au sens mystérieux, aux tonalités parfois furieuses ou plus amicales, dansées avec minutie sur de petites surfaces mobiles. Les espaces investis ou manipulés par les interprètes se cristallisent parfois en tableaux vivants ou se transforment durant les sections musicales. Entre émotion et géométrie, équilibre et éclatement, le regard et l’écoute s’abandonnent dans l’imbrication des formes invitant à l‘imagination autant qu’à la réflexion.