ART | EXPO

Encore une fois

26 Oct - 15 Fév 2009
Vernissage le 26 Oct 2008

En articulant oeuvres récentes et plus anciennes, Delphine Coindet s’empare du lieu pour recomposer une démarche fondée sur le simulacre et la théâtralité.

Communiqué de presse
Delphine Coindet
Encore une fois

Après Philippe Ramette en 2007, les espaces du château accueillent une exposition monographique consacrée à l’artiste Delphine Coindet et intitulée «Encore une fois». L’artiste présente dans la chapelle, la cour du château et l’ensemble du rez-de-chaussée, un important ensemble d’oeuvres récentes (2007-2008) s’articulant avec des productions spécifiques et quelques oeuvres plus anciennes (2005-2006).

A la manière d’un refrain de chanson, «Encore une fois» propose, sur un mode léger et entêtant, une succession d’échos, une mise en abyme des formes nombreuses, abstraites ou figuratives, naturelles ou artificielles, qui nourrissent le travail sculptural de Delphine Coindet depuis une dizaine d’années.

Au coeur de ce projet d’exposition, la notion de «style» renvoie tour à tour à l’oeuvre proprement dite et aux espaces qui l’accueillent. Elle se combine aux effets de surfaces elles aussi recherchées dans l’utilisation des matériaux comme le miroir, le sable, le tissu, les papiers déchirés, la lumière…

Cette expérimentation formelle des espaces éclectiques du château, vise à apporter un éclairage particulier sur les dernières oeuvres de l’artiste. En effet, aux pièces d’apparence design – ses premières sculptures issues d’une modélisation informatique –, succèdent aujourd’hui des structures en déséquilibre, des assemblages d’apparence précaire.

Ces constructions, comme les collages, recréent des trompe-l’oeil fondés sur l’expérimentation de matériaux et sont dotées d’une expressivité nouvelle bien que l’on y retrouve des éléments du vocabulaire chers à l’artiste : grelots, plumes, résilles, rubans et formes géométriques plus minimales…

Avec «Encore une fois» Delphine Coindet s’empare du décor, si présent au château, pour décomposer puis recomposer une oeuvre elle-même fondée sur l’artifice, le simulacre et une certaine forme de théâtralité.

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