LIVRES

Écrits, entretiens, essais critiques

Lla singularité d’une culture, des préoccupations intimes et une écriture complexe non dénuée d’humour.

Information

Présentation
Yvonne Rainer
Écrits, entretiens, essais critiques

LA PAROLE A UNE PLACE PRIVILÉGIÉE DANS LE TRAVAIL D’YVONNE RAINER. Dès les premières pièces chorégraphiques dans lesquelles danseurs et danseuses s’expriment verbalement et se meuvent sur des discours préenregistrés jusqu’aux citations projetées dans la dernière vidéo After Many a Summer Dies the Swan: Hybrid, en passant par les films qualifiés dans les années 1980 de « New Talkies », le texte fait corps avec l’image; il accompagne le mouvement et ancre les séquences dans l’histoire.
Écrit ou parlé, le texte n’assure pas seulement le lien entre la production kinesthésique et cinématographique, il a une existence autonome. Il est travaillé comme un médium à part entière. Dans l’œuvre de Rainer, le verbal prend des formes multiples – dialogues, monologues, intertitres, essais, carnet de bord, de chorégraphies, scénarios de films, lettres, conférences et entretiens – intégrées au travail visuel.

Le travail de Rainer se développe dans cet espace réflexif, physiquement et mentalement inconfortable (cris et coups de pieds) entre fiction et théorie. Dès la fin des années 1960, dans les performances puis dans le premier film Lives of Performer (1972), le narratif vient transgresser les tendances.

Danseuse, chorégraphe, performer, réalisatrice et écrivaine, Yvonne Rainer est une figure centrale de l’histoire de l’avant-garde new-yorkaise. Une femme qui réunit des textes écrits parallèlement à la réalisation des films, une sélection d’entretiens et d’essais qui constituent la biographie intellectuelle de Rainer.
 Écrits au cours des trois dernières décennies, ils explorent les questions de la représentation identitaire, du féminisme, de l’âge, de la maladie, de la ménopause, de l’insatisfaction sexuelle et de la violence politique.

Le travail éditorial a été réalisé, avec le concours d’Yvonne Rainer, par une équipe d’enseignants du Programme CCC, Critical Curatorial Cybermedia, de la Haute école d’art et de design de Genève et en collaboration avec Françoise Senger, traductrice.