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Economie du patrimoine culturel

L’économie du patrimoine ne saurait se résumer à la question de ses retombées sur d’autres activités; pourtant, la tentation de s’y référer est toujours présente, au risque de l’instrumentalisation d’une culture conçue comme génératrice de revenus. En analysant les politiques patrimoniales, il s’agira pour l’auteur d’examiner la pertinence et les limites de la thématique des retombées.

Information

Présentation
Françoise Benhamou
Économie du patrimoine culturel

Le patrimoine culturel est l’objet d’un engouement collectif dont témoigne le succès des Journées européennes du patrimoine. Son champ ne cesse de s’étendre, et il revêt une dimension immatérielle et symbolique qui en fonde la valeur. L’analyse économique du patrimoine permet d’explorer les déterminants de la demande, de prendre la mesure des coûts de la conservation et de la mise à disposition des publics, d’évaluer la pertinence des aides en direction des propriétaires privés de monuments protégés. Elle montre que les modes de financement ne sont jamais indifférents aux stratégies des établissements culturels.

Ce livre met en évidence et discute l’importance des retombées économiques du patrimoine. Il décrit et analyse les politiques patrimoniales jusque dans leur dimension internationale. Entre objet de culte et objet menacé (usure du temps, négligence et violence), le patrimoine doit une part de l’attention qui lui est accordée à sa dimension économique. Ce livre montre qu’il ne faut ni la négliger ni la surestimer.

SOMMAIRE

— Les territoires fluctuants du patrimoine
— La «consommation» de patrimoine
— Les coûts de la conservation et des services patrimoniaux
— Les retombées économiques du patrimoine
— Les politiques patrimoniales
— Le patrimoine, bien public global