DANSE | SPECTACLE

Duo. Pour tout l’or du monde…

14 Mar - 16 Mar 2008

Hiroaki Umeda cherche à révéler ce qui reste d’humain au coeur des mutations technologiques ; Olivier Dubois questionne les dessous de la danse avec un humour acide et provoquant. Porte-parole d’une génération audacieuse, ils créent une matière chorégraphique vivante, qui donne à sentir et à penser.

Olivier Dubois, Hiroaki Umeda
Pour tout l’or du monde… Duo

20h30, dimanche à 17h

Au programme de cette soirée dédiée à la jeune création chorégraphique : Duo, une pièce de l’artiste pluridisciplinaire japonais Hiroaki Umeda, suivie d’un solo d’Olivier Dubois qui fut notamment interprète chez Andy Degroat, Karine Saporta, Angelin Preljocaj ou encore Jan Fabre.

Duo

— Conception et interprétation : Hiroaki Umeda

Les pièces d’Hiroaki Umeda placent la danse au cœur de la matière électronique et numérique et développent un univers visuel et sonore à l’esthétique minimale et radicale. Dans Duo, qui est en fait un solo, Umeda joue avec son double projeté sur écran.
« J’ai voulu montrer dans cette pièce que la danse captée par l’image peut acquérir un aspect stimulant et en même temps, perdre sa force. Une fois intégrée dans l’image, la danse change de caractère, elle se transforme et perd son énergie initiale. Pourtant le public continue à la regarder en tant que danse. [ …] En présentant la danse et les images d’une façon parallèle, j’ai voulu montrer la frontière entre le réel et le virtuel, et offrir au public la possibilité de découvrir leurs potentiels respectifs. » (Hiroaki Umeda)

Pour tout l’or du monde…

— Chorégraphe et interprète : Olivier Dubois
— Musique : François Caffenne
— Lumières : Christophe Mallein

Dans Pour tout l’or du monde… créé dans le cadre du « Sujet à vif « au festival d’Avignon 2006, Olivier Dubois se met en scène et questionne les dessous de la danse avec un humour acide et provoquant.
« Penser l’interprète, déconstruire puis construire à nouveau ses fondations… Tenter une réflexion sur cette course effrénée à travers le souvenir, le fantasme, l’intime creusé, exhibé, le corps ouvert, offert, profané et pourtant manier encore la dérision, préserver la distance suffisante à l’humour. J’entre en résistance. Pour tout l’or du monde… je l’ai voulu comme une chronique d’un martyr, un précis de guerre… » (Olivier Dubois)

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