ART | EXPO

Duchesse vanille / Alchimy

11 Oct - 23 Nov 2008
Vernissage le 10 Oct 2008

Les photographes Cécile Hesse et Gaël Romier et la plasticienne Sophie Lautru s’inspirent du château médiéval pour créer un univers artistique où plane une certaine étrangeté.

Communiqué de presse
Cécile Hesse et Gaël Romier / Sophie Lautru
Duchesse vanille / Alchimy

Le château des Adhémar présente cet automne une exposition de trois artistes, le couple de photographes Cécile Hesse et Gaël Romier et la plasticienne Sophie Lautru. Chacun d’eux s’est inspiré du château médiéval pour créer un univers artistique bien particulier dont le point commun serait la haute teneur en étrangeté.

Duchesse Vanille, c’est l’autre nom de l’éclair à la vanille, et ce peut-être un personnage, une Duchesse rock ou électro.
Les images sur lesquelles Cécile Hesse et Gaël Romier ont travaillé pour les Adhémar ont pour source les restes d’un souper fantasmé. Ils élaborent des mises en scènes à mi-chemin entre un quotidien érotisé et un banquet annuel teinté de décadence, des images immenses ou très petites, comme un menu gourmand. Les yeux sont vernis, des rires enflent, les talons claquent et tanguent, on sort le plus beau service et les plats en sauce.

Alchimy est la mise en forme d’un système d’équation qui prend pour postulat les sensations de l’artiste face à un lieu singulier. Les grandes salles du château des Adhémar ont rappelé à Sophie Lautru à la fois le cinéma fantastique des années 30 (Frankenstein…) et le laboratoire de Nicolas Flamel en quête du Grand Oeuvre.

Ainsi l’exposition de Sophie Lautru s’apparentera à un laboratoire d’alchimiste avec pour objet de recherche l’image photographique, disséquée dans sa forme et sa polysémie. L’équation devient plurielle avec la série Modus Operandi, gros plans sur des bouches cosmétiquées suçant des sucreries et ayant pour titre le nom d’un poison. La couleur semble extraite, conservée dans des tubes à essai, l’image est dépouillée, réduite à la finesse de l’encre ou à la fragilité du pastel. Les formats s’agrandissent jusqu’à investir le mur, la planéité de l’image devient installation. La mise en écho s’organise, le système aux multiples inconnues se détermine.

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