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Drops. Water crisis in Gaza and the West Bank

12 Nov - 17 Jan 2016
Vernissage le 12 Nov 2015

En 2014, Massimo Berruti a remporté le Grand Prix Afd/Polka du meilleur projet de reportage photo pour «Drops. Water crisis in Gaza and the West Bank». Ce travail porte sur l’eau, ressource des plus vitale, qui devient de plus en plus rare dans les pays du Moyen-Orient.

Massimo Berruti
Drops. Water crisis in Gaza and the West Bank

En 2003, après quelques cours de photographie, Massimo Berruti (né en 1979) abandonne la biologie pour approfondir la photo. Il commence à travailler comme photographe en Italie et en Europe de l’Est où il documente l’immigration et la crise industrielle. Depuis 2008, il s’est attelé à un vaste travail documentaire sur la société en mutation au Pakistan. Le dernier chapitre de ce travail est consacré aux victimes d’attaques de drones dont Massimo Berruti a réalisé des portraits de 2011 à 2013.

En 2014, il a remporté le Grand Prix Afd/Polka du meilleur projet de reportage photo pour «Drops. Water crisis in Gaza and the West Bank». Il porte sur l’eau, ressource des plus vitale, qui devient de plus en plus rare dans les pays du Moyen-Orient. Malgré l’aide apportée par la communauté internationale visant à résoudre les problèmes d’assainissement et de pénurie d’eau, les améliorations restent insuffisantes et une grande partie de la population demeure privée d’eau potable.

Cette situation précaire est encore aggravée par les conflits permanents qui entraînent  la destruction quasi systématique des nouvelles infrastructures. En juillet dernier, l’offensive militaire Israélienne «Protective Edge» provoqua des dégâts sans précédent.
Les réseaux de distribution d’eau ainsi que les installations électriques, déjà vétustes, furent encore davantage endommagés. Plus grave encore, la destruction d’une partie des égouts eut pour effet d’envoyer les eaux usées dans les réseaux d’eau potable, mettant ainsi en péril la santé des palestiniens.

On estime qu’il faudrait près de deux ans pour réparer l’ensemble de des dégâts et rétablir une situation viable. «L’équation est simple», explique Guillaume Pierrehumbert, coordonnateur eau et habitat du Cicr pour la bande de Gaza. «La pénurie d’électricité empêche l’eau d’être purifiée, évacuée, traitée ou désalinisée, et elle entrave l’approvisionnement des foyers, des hôpitaux et des commerces. L’eau manque un peu partout, et lorsqu’il y en a, elle est salée, souillée ou dangereuse à consommer.»

Aujourd’hui, la question de l’eau devient de plus en plus préoccupante, et pourrait devenir, dans un futur proche, l’un des facteurs principaux des conflits internationaux.

Massimo Berruti est né en 1979 à Rome, ville où il réside.

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