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Dits n° 8-9. La Vie

La revue du Musée d’Art contemporain du Grand-Hornu fête ses cinq ans en consacrant sa revue annuelle à la vie, indissociable de l’art. Au sommaire : Rirkrit Tiravanija, Beat Streuli, Hans-Peter Feldmann ou encore Sylvie Blocher.

Information

Présentation
Rédacteur en chef : Denis Gielen
Dits n° 8-9. La Vie

C’est en septembre 2002 et dans la foulée de son ouverture que le Mac’s a lancé sa revue d’art contemporain : DITS. L’objectif de celle-ci est d’aborder, dans chaque numéro, une thématique précise de l’histoire de l’art et de faire en sorte que le traitement de celle-ci puisse intéresser tant le spécialiste que le néophyte.

Par le biais d’une écriture lisible, de lexiques, de pages didactiques et d’une large iconographie, la revue a conquis un public de lecteurs variés dont une grande partie sont des abonnés.

Dans la dynamique du cinquième anniversaire, la rédaction du magazine a bouleversé la planification des thèmes prévus en consacrant un numéro double à «La Vie». Pourquoi «La Vie» ? «Simplement parce que l’art n’est en fait pas dissociable de la vie, l’art est partout autour de nous, l’art fait partie de notre environnement», nous confie Denis Gielen, le rédacteur en chef de la publication.

Au fil des pages, le lecteur découvrira ainsi comment ce thème de la vie est abordé, illustré et développé par les artistes d’aujourd’hui. A la fin de chaque article, un lexique — précieux pour les non-professionnels — explique les termes plus complexes et plus techniques.

Les adolescents ont également la parole dans la publication grâce aux «pages jeunes». Elles sont le fruit de la collaboration entre une classe du secondaire et le musée au travers d’un atelier d’écriture adapte à la thematique.

Notons enfin la forme très particulière de la publication, reconnaissable notamment par son format, son graphisme attrayant et ses contours arrondis.

Editorial de Denis Gielen

«C’est simple : nous fêtons en cette fin d’année les cinq ans d’existence du Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu et nous désirions, comme le veut la coutume, offrir un cadeau aux spectateurs qui nous font l’honneur de nous visiter ainsi qu’aux lecteurs qui nous font la faveur de nous suivre ; partager un peu de la joie que nous connaissons depuis l’ouverture du musée et de la création de DITS.

Pour ce qui est des visiteurs du musée, nous avons commandé à Angel Vergara Santiago un portrait de nos voisins ; pour les lecteurs de DITS, il nous a semblé bien normal de bouleverser la planification des thèmes prévus pour la revue en consacrant un numéro double à « La Vie » ; quant bien même dix ou cent volumes ne suffiraient pas à traiter la variété du sujet.    

A bien y songer, le travail du musée n’a d’autre objectif que celui-là : être dans l’existence, au même titre que ceux qui nous accompagnent et pour qui nous ceuvrons, en tentant de rendre ce que nous avons la chance Je côtoyer au quotidien : les œuvres, les artistes, les publics.

Nous avons accumulé dans des articles divers quelques traces de l’incroyable raison qui nous pousse à agir dans la matière vivante, sous des formes multiples. Si la vie est sans doute un sujet trop vaste pour les quelques 280 pages de cet ouvrage, puissent les lectures que vous ferez éveiller en vous le désir de lui consacrer tout le temps de votre existence.»