DANSE | SPECTACLES

Discothèque/ Le chant de la gazelle/ Hélices/ J’ai rien compris

15 Juin - 15 Juin 2012

Explorations transdisciplinaires de la compagnie LFB, mise à mal des fantasmes qui entourent l’art contemporain dans Le chant de la gazelle, poursuite d’un devenir homme-machine avec Hélices, ou encore questionnement humoristique de la primauté du sens en danse contemporaine par Lilou Robert, le festival Petites formes (d)cousues entraine à la découverte d’expressions multiples.

Lilliana Garcia Gomez, Faizal Zeghoudi, Sandra Abouav, Lilou Robert
Discothèque/ Le chant de la gazelle/ Hélices/ J’ai rien compris

19h — Studio de danse — compagnie LFB,
Discothèque
Crée en 2010, la compagnie LFB est une initiative de Guillaume-Van Roberge, écrivain et compositeur et Lilliana Garcia Gomez, chorégraphe et architecte.
La compagnie mène un travail de création transdisciplinaire, tel un laboratoire artistique, confrontant musique, écriture chorégraphique, texte, performance et vidéo.
Discothèque est la première création de la compagnie.

20h — Studio de danse — Compagnie Technichore, Le chant de la gazelle
Faizal Zeghoudi explore les arcanes du désir et de l’interdit, et présente un duo sur les fantasmes et les polémiques générés par l’art contemporain.
L’homme imprime son mouvement et son désir, sa violence et sa tendresse, la femme s’y abandonne et les détourne. Masculin et féminin se mêlent dans une chorégraphie empreinte de passion et sensualité, animée par une gestuelle maîtrisée.
Depuis 1997, la compagnie Technichore présente régulièrement ses créations en France et à l’étranger. Elle investit autant les lieux de danse que des endroits surprenants.

20h30 — Studio de danse — Compagnie Métatarse, Hélices
Avec Hélices, Sandra Abouav poursuit son exploration des frontières entre l’homme, l’animal et la machine. Comme si le corps pouvait être le vent et l’hélice, un être en résistance qui se met en mouvement, transforme l’énergie accumulée pour la libérer.
Une gestuelle en cercles concentriques et en spirale au service d’une force qui se propage depuis le centre de la scène jusqu’au public. Spatialisée, la musique de Vincent Cespedes et la lumière en mutation permanente contribuent à faire de ce solo une expérience sensorielle totale. Hélices est une invitation au vertige, à l’ivresse de partager un mouvement sans fin.

21h — Studio de danse collectif 18.3, J’ai rien compris
Ce solo a été imaginé par Lilou Robert après une invitation du Festival Ikonoclaste à Wuppertal (Allemagne) et s’inscrit dans la démarche artistique du Collectif 18.3 sur le rapport texte/mouvement. J’ai rien compris est une pièce courte, imaginée comme un pied de nez à l’idée de «comprendre» une pièce chorégraphique; c’est un clin d’œil au père de Lilou et à tous ceux qui après un spectacle de danse contemporaine soupirent et persistent à croire qu’un spectacle ne se lit que d’une seule manière… et qu’ils ne l’ont pas saisie!

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