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Dessins

08 Juin - 22 Juil 2006
Vernissage le 07 Juin 2006

Marine Joatton expose ses dessins, qui occupent une place de plus en plus centrale dans l’univers de l’artiste depuis 2002. De nombreux médiums (vernis à ongle, fluidine, pastels, craies, crayons, matières écrasées) sont utilisés dans ses grands dessins.

Communiqué de presse
Marine Joatton
Dessins

Certes, il y a aujourd’hui une mode du dessin. C’est en soi un paradoxe, puisqu’on aurait du mal à imaginer un artiste ne passant pas par cette technique pour coucher immmédiatement une idée sur un support… pour les artistes, le dessin a toujours été à la mode. Beaucoup l’utilisent comme un résultat, un style en quelque sorte. Mais d’autres en font un outil, disons un moyen d’organiser l’univers intime des pensées. C’est le cas de Marine Joatton.

Son travail depuis 2000 se décompose en trois phases. De 2000 à 2002, elle réalise des bêtes avec des susbstances organiques ramassées dans des parcs ou en forêt. Généralement de petites sculptures à l’échelle de la main, qui matérialisent en volume une dérive vagabonde de l’imaginaire.

A partir de 2002 le dessin occupe une place de plus en plus centrale dans l’univers de l’artiste : de petits formats (30x30cm), très libres, représentant dans leur majorité des paysages mentaux, peuplés de fragments où l’on aperçoit ici ou là des figures humaines, des végétaux, des animaux…

Fait très important, la réserve du support apparaît de plus en plus. Le blanc de la feuille ordonne l’espace en circulant: il ne s’agit pas d’un blanc de délimitation entre les motifs et les bords de la feuille, mais bien d’un souffle, d’une réserve de possibilités…

Depuis 2004, Marine travaille sur une nouvelle série des formats bien plus grands (115 x 150 cm et 200 x 150 cm) qu’elle nomme «Chaîne Alimentaire». Ses grands dessins sont le résultat d’un véritable travail de funambule, où se mêlent sans jamais se contredire de nombreux médiums (vernis à ongle, fluidine, pastels, craies, crayons, matières écrasées). Le trait est pulsionnel. D’emblée notre regard plonge, cherche, se faufile, saute d’un point à un autre… L’œuvre est généreuse, elle a besoin du spectateur comme témoin du rapport passionné que l’artiste engage avec la feuille. Le blanc omniprésent est une exhalaison, il se baigne librement, il évite l’excès : il inspire.

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