ART | EXPO

Derashine. Archist Paysage 04

17 Mai - 29 Juin 2013
Vernissage le 17 Mai 2013

Pour cette 4ème édition d’Archist paysage, Cécile Beau et Mayura Torii détournent les codes, d’un extérieur déshumanisé et perturbé à un intérieur ordinaire et décalé, et font dialoguer langage et paysage, lointain et quotidien, dans un univers cosmico-domestique singulier.

Cécile Beau, Mayura Torii
Derashine. Archist Paysage 04

Pour cette nouvelle édition d’Archist paysage – fusion des termes art et architecture -, Art-cade invite Cécile Beau et Mayura Torii pour une carte blanche: Derashine, en japonais, c’est le passage d’une culture, d’une terre ou d’une langue à une autre.

Le travail de Cécile Beau est composé d’installations où le son, l’image et l’objet entretiennent des rapports étroits et multiples. L’œuvre de Cécile Beau s’élabore dans l’adoption de points de fuite contradictoires. Le visible et l’invisible se mélangent. Le pur et l’impur s’entremêlent. Les radars de la perception s’étourdissent, embués par d’énigmatiques et atemporels bruissements. Ce sont des forêts, des rivières, des horizons et des brumes qui respirent comme aux premières heures du jour. Ce sont aussi des machines, des mécanismes, des usines, des illusions et des échantillons, témoins d’une attention quasi clinique portée sur les choses, la lame de son scalpel ouvrant des perspectives sensorielles, sous des lumières étales et selon des profondeurs de champ pour le moins hallucinées.

Mayura Torii a quitté le Japon en 1998 et a vécu aux Etats- Unis, l’Allemagne et la France, où elle a appris différentes langues, cultures et modes de vie. Ce fut d’ailleurs le point de départ de ses créations artistiques. De nombreuses œuvres de Mayura Torii sont basées sur le langage. Une boîte, un objet, une installation, un dessin, une photographie reçoit sa résonance de son titre. Lorsque la résonance ne naît pas de son titre, elle émerge à partir d’un texte. Ses œuvres étudient la fragilité de la traduction d’une langue ou d’une culture à l’autre, des équivalences et faux amis.

Archist renvoie au positionnement d’Art-cade sur des espaces de création interactionnels, tissés, croisés, juxtaposés, construits, où le territoire de la ville (entre art et architecture) et ses habitants sont au centre des préoccupations.

Dans le cadre de la 5éme édition du Printemps de l’Art Contemporain «Contre-temps» du 17 au 19 mai 2013.

Membre de Marseille expos.

Vernissage
Samedi 17 Mai 2013 à 18h30

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