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Déconstruction pour une construction

12 Juin - 31 Juil 2004

Quatre artistes utilisant des matériaux de construction bruts pour des créations entre maquette, design et architecture. L’un mure une pièce pour réaliser une table, l’autre miniaturise, le troisième transforme un élément d’architecture en sculpture, le dernier installe un squelette de construction.

Communiqué de presse
Chris Sauter, Katrin Sigurdardottir, Flavio Favelli, Jose Dávila
Déconstruction pour une construction

Au gré de mes voyages et visites de biennales, foires ou galeries, j’ai remarqué que de nombreux artistes utilisaient ou détournaient des matériaux de construction bruts afin de les recomposer en une sorte d’architectonie à mi-chemin entre la maquette, le design ou le squelette d’une construction où le spectateur se perd.

J’ai choisi ces quatre artistes d’origine et de culture complètement diverses, car ils m’ont touché avec la sensibilité particulière que dégagent leurs œuvres. Des matériaux bruts comme le plâtre, le contreplaqué ou des chaises de récupération sont transformés grâce à des scie-sauteuses, truelles ou simplement du bout des doigts en des œuvres d’une sensibilité et d’une pureté absolue.

Chris Sauter, né au Texas, va ainsi murer une pièce de la galerie en placo-plâtre qui sera ensuite découpé pour engendrer une table et un instrument de labour qui la tranchera…

Katrin Sigurdardottir va réaliser une miniature d’une chambre complètement close dont les contours accidentés rappellent la cartographie d’une île au large de son Islande natale.

L’italien Flavio Favelli, il dit avoir débuté sa carrière artistique en rénovant sa maison. Il peut ainsi modifier la vision d’un espace en « customisant » des objets qu’il dispose, troublant ainsi la perception du spectateur de ce même lieu qui les contient. C’est une synthèse entre construction et sculpture dans un discours poétique qui résume l’esprit de cette exposition.

Katrin Sigurdardottir va réaliser une miniature d’une chambre complètement close dont les contours accidentés rappellent la cartographie d’une île au large de son Islande natale.

Le travail du Mexicain Jose Dávila, architecte de formation et actuellement en résidence au Kunstwerke à Berlin relate la relation entre l’espace et le lieu, entre l’architecture fictive et l’intemporalité. Il brouille les pistes de notre iconographie quotidienne en détournant les matériaux et l’interprétation que nous en faisons. Il réalisera à l’occasion de l’exposition un projet in situ.

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