LIVRES

De leur temps (2). Art contemporain et collections privées

Le Musée de Grenoble et l’Adiaf s’associent pour livrer un état des lieux de la pratique des collectionneurs d’art contemporain en France. L’exposition organisée à l’été 2007 présente ainsi plus d’une centaine d’œuvres provenant d’environ 70 collections privées.

Information

Présentation
Guy Tosatto, Cécile Brilloit, Gilles Fuchs, Michel Poitevin, Philippe Piguet, Bruno Henry
De leur temps (2). Art contemporain et collections privées

Conçue en partenariat par le musée de Grenoble et l’Adiaf (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français), l’exposition du Musée de Grenoble, du 7 juillet au 16 septembre 2007, propose un «instantané» des collections françaises d’art contemporain à travers une sélection d’œuvres acquises par plus de 70 collectionneurs privés entre 2004 et 2007.

Le catalogue propose pour chacun des 92 artistes une double page référence et forme un état des lieux de la direction artistique de cette triennale de l’art contemporain des collectionneurs privés. Pour chacun est proposé sa biographie de 2004 à 2007 et la reproduction d’une ou de plusieurs de ses œuvres présentés dans l’exposition, soit 110 œuvres reproduites au total.

Le livre s’ouvre sur un cahier d’essais et d’entretiens : Philippe Piguet orchestre deux entretiens, l’un avec Krzystof Pomian, philosophe et historien, directeur de recherche émérite au Cnrs à Paris et professeur à l’université Nicolas Copernic de Torun en Pologne, et l’autre avec Samuel Keller, directeur d’Art Basel et Art Basel Miami Beach, nommé directeur de la Fondation Beyeler. Les essais sont de Guy Tosatto, Bruno Henry, Michel Poitevin et Gilles Fuchs.

«Pour moi, collectionner l’art de notre temps est une manière d’être au monde, une posture intellectuelle, un engagement pour défendre une sensibilité actuelle. Posséder une pièce d’un artiste est anecdotique. Ce qui m’intéresse, c’est de le suivre dans son évolution et d’avoir un échantillon de toutes les périodes de sa production.» — Bruno Henry