ART | EXPO

Date with the night

07 Mai - 04 Juin 2011
Vernissage le 07 Mai 2011

Dans le travail de Beatriz Monteavaro, on croise des monstres, des zombies et des aliens. Connectés par une chronologie invisible, les signes sont là et tissent un réflexion sur les thèmes de l’aliénation, des luttes de pouvoir, des combats intérieurs, du courage et de l’espoir.

Communiqué de presse
Beatriz Monteavaro
Date with the night
 
Les signes sont tous là. L’Égypte ancienne, la scène Punk anglaise et la scène artistique de Miami… tout cela est connecté par une chronologie invisible. Les Anciens Égyptiens le savaient bien: ils avaient compris que le cosmos est un flux cyclique d’événements en perpétuelle répétition. C’est de là que vient cette obsession de la momification et des tombeaux pharaoniques, créés par les Égyptiens en préparation du retour des extra-terrestres. Malheureusement, l’ordinateur Hal 9000 est tombé en panne, et les astronautes en hibernation n’ont jamais pu se réveiller. Par chance pour nous (ou est-ce fait exprès?) Malcolm Mclaren est passé un après-midi devant le Paradise Garage… Il a franchi le seuil des possibles, devenus plus tard Let It Rock, Too Fast to Live Too Young to Die, et le Sex-shop, véritable incubateur de la scène Punk Rock anglaise. En vendant des T-shirts subversifs ou des tenues fétichistes en latex, et en passant en boucle Scorpio Rising de Kenneth Anger, le Shop a provoqué une sorte d’alchimie étrange qui a attiré le monolithe noir d’Arthur C. Clark dans son juke-box. Tout comme les hommes préhistoriques, les Égyptiens, et Moise avant eux, John Lydon et les autres Sex Pistols ont été transformés par la présence du monolithe. Le monolithe est encore là, mais seul un homme sait où il se trouve. Cet homme, c’est Jack Horkheimer, le découvreur d’étoiles de Star Hustler. C’est pourquoi il ne cesse de nous dire de continuer à lever les yeux. Nous sommes sur la cuspide, à l’aube du grand changement.

Mon travail a fait un aller-retour dans l’espace; il a partagé les voyages héroïques des icônes de la musique 80’s comme Adam Ant, Gary Numan, Siouxsie Sioux ou les Go-Go’s. Il a ressuscité les morts à Paris, trempé dans le surnaturel avec Pablo Picasso et Bela Lugosi et théorisé le fait que Miami soit sur le point de faire une sorte de grand bond évolutif.

Il n’y a pas que ça, bien entendu. Ce travail s’est toujours intéressé aux thèmes de l’aliénation, des luttes de pouvoir, des combats intérieurs, du courage et de l’espoir. On a pu croiser des monstres, des zombies ou des aliens dans certaines pièces ou histoires, mais seulement parce qu’il y était question d’affronter et de vaincre la peur. Les histoires de défaite du mal parlent en réalité du courage. L’eyeliner maudit qui transforme deux garçons new-wave en singes est une leçon sur la nécessité de maîtriser son ego et sa vanité. Les révolutions ont concerné toutes sortes de libertés, y compris la liberté émotive et intellectuelle, et même la liberté vis-à vis de soi.

Vernissage
Samedi 7 mai

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