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Daniel Buren

Cet ouvrage sur Daniel Buren étudie l’évolution du travail de l’artiste, depuis l’apparition de ses fameuses bandes alternées en 1965 jusqu’aux grands dispositifs plastiques de ces dernières années. Découvrez comment, Buren évite que ses travaux soient détournés par leur lieu de présentation et élargit ainsi le champ artistique à l’ensemble du domaine visuel.

Information

Communiqué
Guy Lelong
Daniel Buren

Daniel Buren est certainement l’artiste français le plus connu grâce aux fameuses colonnes éponymes du Palais Royal. Il est l’artiste invité au Grand Palais pour l’exposition «Monumenta» qui débute le 9 mai 2012. A cette occasion, la monographie publiée en 2001 de Guy Lelong est mise à jour sous un nouveau format.

L’épilogue ajouté à cette réédition présente, parmi les œuvres que Daniel Buren a réalisées au cours de la dernière décennie, celles dont la dimension est à l’échelle des architectures qu’elles investissent. Car la dimension de plus en plus architecturale du travail de Daniel Buren est l’un des traits marquants de son évolution actuelle. Ce nouveau chapitre s’organise autour de cinq grandes expositions: Le Musée qui n’existait pas (Centre Pompidou, 2002), The Eye of the Storm ou L’œil du cyclone (Guggenheim Museum, New York, 2005), Plus grand ou plus petit que? (Château de Tours, 2005), La Coupure (musée Picasso, 2008) et la Monumenta de 2012.

Ces grands dispositifs se caractérisent aussi par les montages de jeux visuels qu’ils proposent, consistant à diffuser la couleur dans l’espace par projections et reflets. Enfin, une partie conclusive place la démarche générale de Daniel Buren dans une perspective artistique plus large, au-delà des seuls arts visuels.

SOMMAIRE
— Mallarmé in situ
— Des peintures sur tissu rayé à l’outil visuel
— In situ contre readymade
— Virtualités
— La place de l’écrit
— Dispositifs
— Élargissement contre dissolution
— Du volume de la couleur au lieu réfléchi
— Échafaudages de vues