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Damien Deroubaix. Concerto pour détraqués (part. II)

Le monde peint par Deroubaix est peuplé de femmes à tête de mort ou à cagoule à pointes acérées à la Hellraiser, de pluie de sang, de crânes, de requins toutes dents dehors, de typographie et d’imagerie death metal, et où le punk des Béruriers noirs rencontre le bruitisme d’Illusion of Safety. Un monde bruyant, violent et révolté.

— Auteur : Thibaut de Ruyter
— Éditeur : Rhinocéros, Strasbourg
— Année : 2005
— Format : 16 x 21 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleur et en noir et blanc
— Pages : 48
— Langues : français, allemand
— ISBN : 2-913803-09-1
— Prix : 9 €

Lire l’article sur «Human Waste», l’exposition de l’artiste à la galerie & In situ (28 mai – 23 juil. 2005)

Lire l’article sur « Fear Factory », l’exposition de l’artiste à la galerie & In situ (15 nov. – 20 déc. 2003)

Présentation
par Thibaut de Ruyter (extrait, pp. 3-4)

Damien Deroubaix serait le plus allemand des peintres français. Son travail ne ressemble pas à celui de Richter, Immendorf ou Polke, mais une grande partie de ses mots, images et personnages est issue des icônes de la culture allemande.
C’est sans doute affaire de provocation (je pense à cette image célèbre d’un punk arborant une croix gammée sur son slip kangourou) mais aussi de culture. Car seule l’Allemagne, dans sa littérature comme dans son cinéma, aura poussé si loin la violence (de Müller à Fassbinder en passant par Dada) non pour en faire un argument de vente, mais pour la retourner contre ceux qui la génèrent au quotidien. Combattre le mal par le mal en lui crachant à la gueule.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Rhinocéros — Tous droits réservés)

L’artiste
Damien Deroubaix est né en 1972 à Lille. Il vit et travaille à Paris.

L’auteur
Thibaut de Ruyter est architecte à Berlin.