ART

D i s c o p l a n e

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@12 Jan 2008

"D is c o p l a n e" : présentation, lancement et conséquences motrices mis à l’essai à la galerie Public. De grands disques volants noirs, lancés par les visiteurs, forment une composition dans le ciel, sculptent le ciel de leur découpe sombre et silencieuse.

« D i s c o p l a n e »… Invention dont le nom glisse et se déploie à l’image de ces grands disques volants noirs mis au point par Emmanuelle Lainé. Les disques volants lancés par les visiteurs forment une nouvelle composition dans le ciel bas de l’impasse, sculptent le ciel de leur découpe sombre et silencieuse.

Convié jeudi 22 avril à leurs premiers lancements, le public se dirige, curieux, impasse Beaubourg. Dans la galerie, Emmanuelle Lainé décroche de leur espace de présentation hi-tech les disques ordonnés selon leur taille : de 1,20 mètre de diamètre à 2,70 mètres pour les plus téméraires. Le cône sculptural se démembre. Dehors, les disques volants lancés par les visiteurs forment une nouvelle composition dans le ciel bas de l’impasse, sculptent le ciel de leur découpe sombre et silencieuse.

Ovnis ou oiseaux étranges, leurs corps souples et légers glissent en retombant sur le tissu urbain, rebondissent pour nous contre les façades avec quelque chose d’un trampoline bizarre. Quelques têtes frôlées dans les rires et les applaudissements, et les essais reprennent de plus belle : Les frisbees géants…volent !

Succès donc, et l’on s’amuse de plus en plus, rêvant d’espaces plus vastes tout en étirant au maximum celui dont on dispose. Car le « discoplane » est avant tout un jouet, un objet volant identifié par un brevet d’invention délivré à Emmanuelle Lainé, occasion de parcourir les archives des nombreux disques volants mis au point à ce jour et de faire, peut-être, un petit pied de nez à la sentence réductrice du « déjà fait » en art. Ainsi, qu’ils évoquent sculptures minimales ou soucoupes volantes (On pense à celle de Closky), les « discoplanes » présentés ici sont noirs avant tout parce que le blanc… « est salissant ».

On retrouve avec bonheur le sens pratique de la fantaisie, à l’œuvre dans le travail d’Emmanuelle Lainé : Une façon toute personnelle d’avoir les pieds sur terre et de voir jusqu’où on peut voler (ou autre).

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