ART | EXPO

Curls, Kinks and Waves

13 Jan - 23 Fév 2012
Vernissage le 13 Jan 2012

Le décor s’ouvre avec une scène abstraite constituée de paysages fragmentés, d’horizons onduleux et de silhouettes féminines sensuelles. Les sculptures de l’Américain surprennent, défient l’apesanteur et illustrent ses Curls, Kinks and Waves.

Patrick Hill
Curls, Kinks and Waves

Assemblées avec précision, les sculptures de Patrick Hill sont composées de panneaux de verre et de blocs de marbre superposés, fixés à une base en bois au moyen de rivets en bronze. La planéité de ces matériaux accentue l’aspect de façade de ces sculptures et rappelle le graphisme et l’imagerie du design des années 1980.

Le marbre est tacheté de couleurs, pareilles à celles des tableaux de piscines peints par David Hockney. Des bleus éclatants éclaboussent les courbes des plaques de marbre, ornées de gribouillis jaune fluo, de sperme et de bonbons à la gelée, une configuration qui se répète tout au long de l’exposition. Ces œuvres évoquent les plages et les piscines du sud californien et tout ce qui a émergé suite à l’opulence des années 1980.

Les nouvelles œuvres de Patrick Hill s’éloignent de la gravité et de la noirceur qui émanaient de son exposition personnelle de 2008, à la galerie David Kordansky à Los Angeles.
Elles évoquent le marché, la richesse à travers les lignes et les courbes fantaisistes et subtilement érotiques de ces pierres tombales balnéaires. Les couleurs irréelles, voire extra—réelles, empêchent ces lourdes stèles de couler et permettent aux sculptures de flotter dans l’espace de la galerie, comme l’exprime Patrick Hill: «J’aime l’idée d’un espace flottant, l’idée que ces sculptures soient pratiquement en chute libre, en apesanteur».

Ces sculptures en lévitation sont contraintes à se soumettre de nouveau aux lois de la pesanteur et du temps par un système de fixation subtil, inspiré du fermoir du bracelet «Love» de Cartier.

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