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Création en boîtes

04 Avr - 25 Avr 2008
Vernissage le 04 Avr 2008

Avec humour et dérision, Marc Giai-Miniet revisite nos appartements sous formes de petites boîtes. Blancs, rangés, éparpillés.. mais toujours clos, ces immeubles en carton explorent la mémoire qui sommeille dans chaque objet laissé derrière soi.

Communiqué de presse
Marc Giai-Miniet
Création en boîtes

En partenariat avec la galerie Françoise Souchaud, les Archives départementales proposent de découvrir les créations plastiques et numériques de Marc Giai-Miniet.
Sur le thème des boîtes, l’artiste donne à voir des « petits théâtres muets », montages à la fois fantasmés et réalistes d’immeubles vus en coupe, superpositions d’étages et de pièces inhabitées. Dans une atmosphère pesante et sombre, le haut des boîtes, toujours lumineux, est réservé à ces lieux de mémoire qui transmettent la pensée, archivent l’histoire des hommes et les traces de leur vie.

Ces lieux imaginés sont les témoins de scènes passées, ou en train de se passer, d’actes indéchiffrables ou barbares, irréversibles et dont la finalité ne laisse aucun doute. Une métaphore de la vie des hommes, entre clarté et ombre, entre spiritualité et matière.

Les « boîtes » sont des montages de locaux aménagés pour des causes obscures : laboratoires, ateliers, coins d’usines, dépôts d’archives, caves, cagibis, escaliers, coursives, toilettes, bureaux « de chef, de préfet ou de gouverneur », bibliothèques de savants fous, ou de couvents réquisitionnés.

Souvent divisées en plusieurs pièces ou en étages, les grandes « boîtes » comportent des secteurs, des zones spécifiques, une hiérarchie des activités : les bibliothèques, les archives, les bureaux sont plutôt situés vers le haut et sont de couleur claire ou blanchis. Les livres et les documents sont muets. Quelques tableaux peuvent figurer au mur, voire une sculpture dans une niche ou ce qu’il en reste. Elles s’organisent comme un parcours vertical, des bibliothèques aux égouts en passant par les salles d’opération. Parfois elle n’est qu’une grande salle parcourue de planchers et d’escaliers suspendus. Il peut y pendre alors au-dessus d’une cuve une espèce de filet ou une grande poche gonflée d’on ne sait quoi. Dans un but inconnu de trempage, de noyage, un système de treuil, de chevalet désuet, permet d’opérer.

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