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Creating Sense

15 Mai - 16 Mai 2008

Creating Sense est une célébration passionnée du mouvement, une danse parcourue par un élan vital imprévisible. Les trois danseurs vivent l’expérience physique d’une journée, gestes quotidiens et rencontres inattendues, jusqu’à l’épuisement.

Communiqué de presse
Diego Gil
Creating Sense

Horaire : 19h30
Durée : 27 min
Tarifs : 16 € / 10 € / 7 €

— Conception : Diego Gil
— Interprètes : Irina Mueller, Therese Markhus et Diego Gil
— Dramaturgie : Igor Dobricic
— Musique : Yeah Yeah Yeahs
— Lumière : Vinny Jones

Trois danseurs, trois univers séparés, transportés par un flux continu de mouvements apparemment sans ordre, vont tenter de créer du sens à leur circulation. Comment se crée le sens ? Faut-il l’entendre comme direction à trouver, signification, sensation ? Peut-être que le sens qui s’invente dans cette pièce se fait avec tous ces éléments : partir d’un état de sensation personnel, le creuser pour soi seul, lui donner une orientation pour qu’une signification en devenir émerge de ces croisements — comme une syntaxe où les phonèmes, les mots s’organisent progressivement en phrases, en séquences. Ce processus persistant, cette croissance ininterrompue est rythmée par une structure qui adopte les trois moments de la journée — le matin, l’après-midi et le soir. Les déplacements, le son et la lumière suivent cette scansion quotidienne. On assiste à l’expérience physique d’une journée, ses micro-perceptions, ses gestes quotidiens inaperçus, auxquels Diego Gil redonne tout leur relief et toute leur densité.

Les trois corps présents ensemble sur la scène finissent par tisser entre eux des liens, ne serait-ce, explique-t-il « parce qu’ils sont placés dans le même contexte, qu’ils partagent leurs mouvements dans un même espace ». Des impulsions se glissent de l’un à l’autre, des rencontres inattendues ; tous ensemble, ils sont entraînés par la même énergie — jusqu’à la nuit. La lumière se recentre, elle cerne les interprètes, la scène est envahie par le son des corps et des halètements — l’épuisement guette. Comme en forme d’exutoire — pour se vider de soi-même — les parcours du jour laissent place à la danse de la nuit, à la combustion des corps, au déchaînement de la boîte de nuit.

Liens

www.leforumbm.fr
www.rencontreschoregraphiques.com

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