Jean-Michel Othoniel

Jean-Michel Othoniel

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Jean-Michel OTHONIEL — né le 27 janvier 1964 à Saint-Étienne (France). Vit et travaille à Paris (France).

Jean-Michel Othoniel est un artiste contemporain français dont le travail inclut sculptures, installations, architectures… Il est connu pour ses pièces colorées, en perles de verre. Parmi ses Å“uvres les plus renommées figure notamment l’entrée de la station du Métro Palais-Royal – Musée du Louvre, à Paris. Féerique, Le Kiosque des Noctambules (2000) s’érige ainsi en deux couronnes de perles multicolores. Mais derrière cette verrerie se déploie également l’expérience de la matière. Celle du passage de l’obsidienne naturelle à la synthèse du verre (Mésopotamie, Ve siècle avant notre ère). Soit une histoire notamment présente au Musée du Louvre, avec des objets en verre, soufflé ou moulé. Colliers de perles, transparentes ou miroitantes, les Å“uvres de Jean-Michel Othoniel parent ainsi les espaces publics de bijoux, entre cosmétique et harmonie du cosmos. Actuellement, le travail de Jean-Michel Othoniel est représenté par la Galerie Perrotin (Paris, New York, Hong Kong, Séoul, Tokyo) et la Kukje Gallery (Séoul).

Jean-Michel Othoniel : du souffre au souffle du verre, des sculptures sensuelles

Jean-Michel Othoniel à étudié à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy-Pontoise (1983-1988). Ses premières Å“uvres incluent déjà du verre. Les Insuccès Photographiques (1987-1988) se composent ainsi de petites plaques de verre, teintées avec des pigments et agrémentées d’éléments (papillons, notamment). Comme autant de lamelles, de fenêtres-vitraux, faisant office de lanternes magiques. Piégeant les papillons par leurs séduisantes projections. Les premières expositions personnelles de Jean-Michel Othoniel se déroulent à l’École d’Art de Cergy (« 109 », 1987) et à la FIAC, avec la Galerie Antoine Candau, en 1988. Il cultive alors ouvertement un art de la délicatesse et des amours homosexuelles. En 1992, il est invité à la Documenta de Cassel, où il expose neuf sculptures en souffre. Jaune clair crémeux, le souffre est alors un matériau récurrent dans son Å“uvre. L’Anus Vert (1991), La Queue du Massacre (1991), Le Cigare du Mandarin (1991), Le Mont de Venus (1992), L’hermaphrodite (1993)…

Sculptures, installations, structures architecturales… Des colliers de perles dans l’espace public

En 1993, au souffre se substitue le verre, mais en tant que matière à former, à sculpter. Pensionnaire de la Villa Médicis, à Rome, en 1996, il y suspend des colliers de perles de verre, dans les bambous du jardin. Parant ainsi la nature de bijoux, de fruits pour les yeux. Tandis que le Kiosque des Noctambules (2000) offre un abri magique pour d’éventuelles rencontres amoureuses. Sculpture, mais aussi dessin, vidéo, photographie, chorégraphie… L’Å“uvre de Jean-Michel Othoniel affirme et cultive une singularité à contre-courant. Y compris de l’histoire de l’art. Exposées dans le monde entier, sous forme d’Å“uvres dans l’espace public, notamment, ses pièces rayonnent comme autant de joyaux uniques et contemporains.