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Conversations. Volume I

Les toutes nouvelles éditions Manuella consacrent leur premier ouvrage aux «conversations» plus ou moins formelles du commissaire et critique d’art Hans Ulrich Obrist avec des personnalités du monde de l’art (Matthew Barney, Annette Messager), du cinéma (Claire Denis, Jamel Debbouze), de l’architecture (Zaha Hadid, Rem Koolhaas) ou de la musique (Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen). De l’art de la conversation...

Information

Présentation
Hans Ulrich Obrist
Conversations. Volume I

Hans Ulrich Obrist, né à Zürich en 1968, vit et travaille à Londres. Il a fondé en 1993 le musée Robert Walser et dirigé le programme «Migrateurs» au musée d’Art moderne de la ville de Paris où il est commissaire pour l’art contemporain jusqu’en 2005. Il est depuis 2006 co-directeur des programmes et directeur des projets internationaux à la Serpentine Gallery de Londres. En 2007, il a co-organisé avec Stéphanie Moisdon la 7e Biennale de Lyon et dirigé avec Philippe Parreno Il Tempo del Postino (Le Facteur Temps) pour le festival international de Manchester. Il a organisé plus de 150 expositions internationales depuis 1991.
Son projet Conversations a été distingué par le Van Alen Institute qui lui a décerné le New York Prize Senior Fellowship pour 2007-2008.

Conversations réunit 79 entretiens choisis parmi plus de 500 rencontres effectuées depuis le début des années 90 par Hans Ulrich Obrist. On y entend les voix des artistes, écrivains, cinéastes, architectes, musiciens, photographes, designers et philosophes de notre temps.

En suivant le modèle encyclopédique de l’entretien conçu comme un fructueux échange d’idées, ces Conversations dessinent un paysage de trajectoires, de pensées, de projets, de faits et de récits qui produisent une histoire inédite de l’art et de la culture au tournant des 20e et 21e siècles.

Dès lors ce n’est pas seulement une merveilleuse collection de portraits en mouvement qui s’anime sous nos yeux, mais c’est aussi et surtout, dans ses panoramas, ses modulations et ses variantes, ses rires souvent et ses silences aussi, la pensée à l’œuvre que l’on aperçoit.