ART | EXPO

Configurations

02 Fév - 17 Mar 2012
Vernissage le 02 Mar 2012

L’artiste danoise Pipaluk Lake expose ses derniers travaux sur verre à la Galerie Maria Lund. Composée d’œuvres cristallines où fusionnent le verre, le métal et le feu, l’exposition présente également des créations aux formes plus massives témoignant du dialogue incessant que l’artiste noue avec la matière.

Pipaluk Lake
Configurations

La Galerie Maria Lund présente pour la deuxième fois une exposition personnelle de l’artiste de verre Pipaluk Lake.

Les œuvres de cette artiste danoise témoignent de processus de création violents où le verre, le feu et le métal luttent et se réunissent tout en exprimant une qualité de clarté quasi cristalline.
Pipaluk Lake n’essaie pourtant pas de dominer la matière. Elle ne la maîtrise pas dans le sens traditionnel et hiérarchique du terme, où l’être humain serait le maître ou le possesseur du monde matériel. Il s’agit bien plutôt d’une interaction, d’une collaboration dans un respect mutuel.

L’approche non conventionnelle au travail du verre de Pipaluk Lake s’explique peut-être par sa formation initiale dans le domaine du textile. Même si le résultat final est sculptural, son point de départ est une surface de verre qui s’imprègne et se forme en combinaison avec du métal. Pipaluk Lake a notamment mis au point une technique consistant à suspendre ou empiler des plaques de verre dans une construction métallique, ce qui a pour effet de permettre au verre de bouger et de fusionner. La combinaison de la couleur appliquée aux couches individuelles du verre, et la déformation lors de la fusion, soulignent ainsi les formes des objets et le mouvement du verre.

Ces dernières années, les constructions métalliques ont pris une importance croissante dans une partie de son travail. Le fil métallique est ainsi attaché et tressé pour renforcer la construction, et les bouts de fil visibles créés pour permettre la suspension dans le four, ne sont pas coupés, et deviennent une partie intégrante de l’expression de l’œuvre.
Ici les titres renvoient vers une nouvelle forme de création picturale comme par exemple dans Twiggy (Brindille), où le verre apparaît tel le drapé d’un corps amaigri.

Parallèlement à ces œuvres où les fils sont bien en vue, l’exposition présentera une autre direction importante de son travail qui est quasiment son contraire.
Il s’agit d’un ensemble d’œuvres plus massives qui ont été mises sur pied. Les sculptures ont ainsi été créées sans les fils métalliques caractéristiques. Les bords sont coupés et polis pour apporter un contraste visuel plus fort. Ici Pipaluk Lake a retravaillé le verre de façon directe afin de libérer exactement la forme et l’angle qui donnent à l’œuvre son caractère.

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