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Ciseaux, pointe et lame

10 Oct - 14 Nov 2009
Vernissage le 10 Oct 2009

Caroline Sury montrera des découpages, des gravures, des sérigraphies, des tampons et des éditions. L'artiste se sert d'éléments qui l'entourent pour les retranscrire dans un univers à la fois graphique, ironique, naïf, érotique et trash.

Communiqué de presse
Caroline Sury
Ciseaux, pointe et lame

Née en 1964 à Laval, elle est diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Bordeaux en 1989. L’année suivante, elle part vivre à New-York où elle réalise des illustrations pour la presse et entame une série de portfolios sérigraphiés Dog Time, en 1991, suivi de Scènes de cirque en 1992, aux éditions William Blake et de Bête verte aux éditions du Dernier Cri en 1993.

Depuis, Caroline Sury a fondé avec Pakito Bolino le Dernier Cri, une association très active, installée à Marseille qui édite et imprime à la main des livres sérigraphiés au tirage limité. Toujours en sérigraphie et toujours au Dernier Cri, elle publie ses carnets rapportés du Mexique Le stylo à strip-tease en 1994, Holidays in bloody land en 1996 sur Londres et Glasgow et Frida Gastro en 1997, un carnet d’hopital, suivent de nombreuses compilations de carnets de dessins jusqu’au dernier ouvrage, Drôles de dames, parue en 2008.

Caroline Sury publie également ses planches de bandes dessinées dans le magazine suisse Strapazin, dans Ferraille, la revue éditée par les Requins Marteaux. L’Association a publié l’album Bébé 2000 en 2006. Ses illustrations sont parues régulièrement dans Marseille L’hebdo et elle participe également à de nombreuses expositions collectives.

À l’occasion de cette exposition, Caroline Sury montrera des travaux représentatifs de l’ensemble de sa pratique personnelle avec des découpages, des gravures, des sérigraphies, des tampons et des éditions. On reconnaît immédiatement les dessins de Caroline Sury. Elle se sert des éléments l’entourant pour les retranscrire dans son univers à la fois graphique, ironique, naïf, érotique et trash.

Ses derniers travaux se composent de dessins érotiques à l’encre de chine et d’une série de personnages découpés dans du papier. Au-delà de l’aspect faussement enfantin que peut suggérer le découpage, il permet de concentrer la forme et la couleur d’un motif à son aspect le plus immédiat et essentiel. C’est une technique à l’image du travail de Caroline, un concentré survitaminé.

Vernissage

Samedi 10 octobre à partir de 18h30.

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