ART | PROJECTION

Chamalot fait son cinéma. Cycle architecture 01

16 Mai - 16 Mai 2013
Vernissage le 16 Mai 2013

Chamalot présente un cycle cinématographique sur l’architecture et pour cette première soirée nous invite sur les traces de Le Corbusier avec la projection de deux documentaires: Le Corbusier et Le couvent de la Tourette présentés par un architecte du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Corrèze.

Le Corbusier
Chamalot fait son cinéma. Cycle architecture 01

Le public est invité à (re)découvrir dans Le Corbusier de Jacques Barsac les réalisations de l’après-guerre: la Cité radieuse à Marseille, la ville de Chandigarh en Inde (le Capitole, le Palais de Justice, la secrétairerie et le palais de l’Assemblée), la maison des jeunes et de la culture de Firminy, la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp et le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, près de Lyon, tous deux chefs-d’œuvre d’architecture religieuse du XXe siècle.

Ce documentaire est le troisième et dernier d’une série consacrée au portrait de l’artiste Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier (1887-1965). Le Corbusier commente des interviews accordées dans les années cinquante, raconte sa vie, ses combats, et présente son œuvre d’architecte, d’urbaniste, de peintre, de sculpteur et d’homme de lettres qui le révèle comme un des très rares exemples de personnalités «léonardesques» du XXe siècle.

En deuxième partie de soirée, un focus est fait sur Le couvent de la Tourette grâce au film de Richard Copans. Celui-ci analyse la dernière grande œuvre de Le Corbusier en France, construite entre 1953 et 1960 à Eveux, près de Lyon. Cet édifice religieux qui frappe par sa force, sa richesse et sa complexité doit être à la fois un lieu d’habitation, d’étude et de prière.

Richard Copans, par des textes de Le Corbusier et des archives filmiques, montre que ce lieu, devenu centre de colloques, est celui d’une quête spirituelle. Au lieu d’élever le couvent à partir du sol, Le Corbusier choisit de l’abaisser à partir de la ligne horizontale du toit: une forêt de pilotis, sur le terrain en pente, compense les irrégularités du relief. Il construit sur un plan classique un quadrilatère autour d’une cour fermée. Les cellules des moines, qui disposent chacune d’une loggia, occupent les deux étages supérieurs. Les salles d’étude et les espaces de vie commune sont largement ouverts vers le paysage. L’église fait volume à part, un bunker de béton aux proportions subtiles. C’est le cloître qui surprend, avec ses allées qui forment une croix.

Le Corbusier ne réduisait pas la maison à «une machine à habiter» mais la concevait «comme l’écrin de la vie, la machine à bonheur».

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