Communiqué de presse
Bruno Dubroqua
Ce n’est pas moi qui clame, c’est la terre qui tonne
Au cours de ses diverses pérégrinations autour de la planète, le photographe devient le passeur d’échos telluriques, le témoin des mystères cachés de paysages désertiques, mais également le révélateur d’univers où l’activité humaine laisse traces et vestiges.
Sans jamais porter un regard critique, c’est plutôt à un constat poétique que se livre Bruno Dubroqua. La teinte des tirages et les accidents provoqués par la chimie particulière du polaroïd transportent le réel vers le territoire de la fiction et de l’imaginaire.
Conçue sans volonté de hiérarchie, l’exposition propose un voyage aléatoire, faisant de la perte de repères ma clé permettant de pénétrer chacune des images. Des landes d’Islande aux rivages du Brésil, du coeur de profondes forêts aux abords de sites industriels, l’exposition se présente comme un périple solitaire et contemplatif.