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Cabanes et chansonnette: un divertissement artistique

18 Déc - 31 Jan 2010
Vernissage le 18 Déc 2009

A travers des petites narrations montées en boucle, Pierrick Sorin filme les multiples ratages du quotidien et explore ses problèmes existentiels, ses fantasmes, ses rêves et ses réminiscences autobiographiques.

Communiqué de presse
Pierrick Sorin
Cabanes et chansonnette: un divertissement artistique

Pierrick Sorin réalise d’abord des films au moyen d’une caméra super 8 avant de se consacrer à la vidéo à la fin des années 1980. A partir de 1987-1988, il invente ce qu’il nomme les «autofilmages» où, seul face à la caméra, il dévoile des instants de sa vie sur un mode tragi-comique.

Pierrick Sorin joue tous les rôles et se moque de tout, à commencer par lui-même. La simplicité des mises en scène, les références au cinéma muet et aux films de Charlie Chaplin, Buster Keaton ou Jacques Tati sont ses marques de fabrique. Les œuvres de Pierrick Sorin deviennent, au fil des années, des installations vidéo complexes, qui intègrent le spectateur et interrogent sa condition de regardeur/voyeur.

En décembre 2004, il réalise à l’occasion d’une commande pour l’entreprise Renault un ensemble de quatre installations de type « théâtres optiques ». Les théâtres optiques sont des dispositifs visuels qui permettent de créer des petites mises en scènes associant éléments filmés (des personnages, la plupart du temps) et décors réels, en volume.

«Cette installation était constituées de deux « théâtres optiques », contenus dans des caissons et visibles au travers de fenêtres. Ces « théâtres optiques » montraient deux pères noël en train de créer, à l’aide de peinture, de matériaux alimentaires et de plaques de verre, des  « compositions  plastiques animées ».

Les pères noël apparaissaient sous forme d’ « hologrammes » dans de petits décors réels en volume. Ils effectuaient leur « cuisine artistique » sous l’Å“il de caméras et leur compositions plastiques,  » in progress  » étaient captées et projetées en temps réel  sur une voiture blanche, une voiture-écran en quelque sorte, qui s’habillaient sans cesse de formes et de couleurs changeantes. La voiture devenait une sculpto-peinture animée.

Il m’a semblé intéressant, ou simplement plaisant, à l’occasion de la période de noël, de montrer de nouveau cette Å“uvre en la détachant du contexte d’origine de la commande et en l’adaptant à l’espace de la salle blanche.  Le projet n’a pas pour moi la prétention de constituer un évènement artistique « majeur » mais simplement de s’inscrire, avec un brin d’ironie, dans l’actualité des  « décorations de noël », thème dont le caractère généralement pauvre et conventionnel attire assez peu les artistes contemporains et  n’est guère attendu dans un musée des beaux-arts.» (Pierrick Sorin)

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