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Ça prend. Art contemporain, cinéma et pop culture

Ce livre réunit des textes écrits durant les dix dernières années qui parlent de choses et d’autres ayant trait à l’art mais pas seulement puisqu’il égrène également une série de questionnements où Foucault côtoie Clint Eastwood, où il apparaît que l’invention du viagra aurait pu offrir de nouvelles perspectives à Abraham Lincoln ou Romain Gary...

Information

Présentation
Fabienne Radi
Ça prend. Art contemporain, cinéma et pop culture

Ces chroniques, contributions à des revues, articles de magazines, textes de catalogues répondent ainsi à certaines questions que l’on peut légitimement se poser comme: Faut-il se méfier des barrières blanches dans les films américains? Pourquoi un revival de la Fat Lava? Quel lien entre le dôme géodésique et le brushing façon boule? Comment la Gruyère a-t-elle laissé passer sa chance de devenir Hollywood? Cherche-t-on à faire croire qu’on est vierge en portant des tresses? Pourquoi un cow-boy donne-t-il toujours l’impression d’être à cheval même quand il ne l’est pas? La climatisation a-t-elle une incidence sur la perception des œuvres d’art? Que veulent dire exactement aloha et kopfertami?

Plasticienne suisse ayant navigué entre géographie, géologie, paléontologie, bibliothéconomie et communication, Fabienne Radi (née en 1960 à Fribourg, vit et travaille à Genève) codirige la revue Tissu. Elle enseigne la pop culture à la Head (Haute Ecole d’art et de design) à Genève et au Collège des Humanités de l’EPFL à Lausanne. Elle a précédemment publié chez Boabooks: Inserts: comment je me suis disputé deux ou trois choses que je sais d’elle pour une poignée de dollars sur la route de Madison (2007) et Picket Fence (2008).

Sommaire
— I. Susceptibles de partir dans plusieurs directions
Picket fence
Semiotics of the topinambour
Écart frontal
Points de vue et images (de l’origine) du monde
Il jouait du cerveau debout
De la parodie moderne au pastiche postmoderne. Ou comment Marilyn Monroe, Jane Russell, Madonna et Nicole Kidman
Le portrait de Liliane Gray
Pleased to meat you
Deux hommes contre une paroi
La confusion des noms
L’appel de l’art par la barbe de l’Ouest
La raquette magique
Tranchubchtanchiachion

— II. Plutôt en rapport avec des expositions
Du pudding à l’exposition
About Woody
La solitude de la commissaire d’exposition
L’âne et le portemanteau
Lopin de terre
O Brother (Kropf), Where Art Thou?
Que la Fat Lava soit avec vous
Vers la minéralisation
Accroche-toi à la rampe, j’enlève le porntipsguzzardo
Comment expliquer la littérature à un lapin en peluche
L’art tiré par les cheveux de Nina Childress
Dites après moi dé-ter-ri-to-ri-a-li-sa-tion
Sol, mur, plafond, avec et sans climatisation

— III. Que l’on peut considérer comme des figures imposées
En cabane avec Clint Eastwood
Le Fanzine de la honte
Il n’y a pas de collectionneur au monochrome que vous avez demandé
Des filles et des croûtes
Géométrie/Sale
Des cailloux et des hommes
I’m a poor lonesome armailli, I’m a long long way from home
Rencontres avec des hommes plus ou moins remarquables
Le bâton, la balle et le mécréant
Soudain UHT en bleu pâle

— IV. En s’insérant dans la peau de George Kaplan
Les larmes en chocolat de Juliette Binoche
Cachez cette viande
La ballade de Charles et Patti
Le sens du poil
L’homme qui était l’homme qui était l’homme qui était l’homme qui était saoul

— V. Difficiles à classer mais impossibles à éliminer
Des miettes aux lettres
Tout ceci doit être considéré comme lu par un personnage de roman
Tout compte fait