ART | EXPO

Bzzz!

01 Juin - 17 Juin 2012
Vernissage le 01 Juin 2012

Bzzz! est une sculpture sonore qui tente de faire entendre et de mettre en espace le son de l’électricité. A l’heure du tout numérique, cette œuvre s’inscrit donc dans une réflexion sur l’histoire des techniques, et tente d’exprimer à sa manière un hommage au son analogique, sans échantillonnage ni traitement.

Cécile Babiole
Bzzz!

La sculpture a une forme rayonnante, organisée autour d’un générateur d’ondes sonores, situé au centre de la pièce, et entouré par un ensemble de hauts-parleurs fixés aux murs. Le générateur est relié aux haut-parleurs par un faisceau de câbles-audio qui traversent l’espace de bas en haut, et forment une sorte d’arbre, mettant en scène le parcours des impulsions électriques.

Le générateur de fréquences est réalisé d’une manière délibérément rudimentaire; il est composé de quelques composants électroniques basiques qui permettent de moduler le courant électrique, et ainsi, de générer des vibrations sonores légèrement amplifiées. Six sons simultanés sont ainsi créés et répartis dans l’espace.

Le dispositif invite le spectateur à déambuler de l’un à l’autre et à expérimenter leurs frottements et combinaisons.

En réinventant un générateur de formes d’ondes low tech et obsolète à l’heure du tout numérique, cette sculpture s’inscrit dans une réflexion sur l’histoire des techniques, et tente d’exprimer à sa manière un hommage au son analogique sans échantillonnage ni traitement, le son de l’électricité.

Le dispositif: 6 micro-contrôleurs, 6 échelles de résistances, 12 petits amplis et 24 petits hauts-parleurs.

Production les Ondes — Merci à Maurin Donneau, Quentin Aurat et Sylvain Blocqaux.

De la musique industrielle dans les années 80 (au sein du groupe Nox) aux cultures électroniques et numériques aujourd’hui, le travail de Cécile Babiole évolue de manière transversale, croisant les circuits de la musique et des arts visuels.
Loin d’une pluridisciplinarité de mise, c’est le passage d’un langage à un autre, la contamination d’un code par un autre, ou encore le détournements de concepts et de techniques industriels ou domestiques vers le champ de la musique ou des arts plastiques, qui sous-tendent sa pratique.
Qu’elles apparaissent dans l’espace public (rue, autobus) ou privé (galeries, salle de concert), ses dernières installations et performances interrogent avec singularité et ironie nos systèmes de représentation.

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