Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Bryen & Compagnie

04 Oct - 07 Jan 2008

À l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Camille Bryen à Nantes, le Musée des beaux-arts et la Fondation de France ont pris l’initiative de rendre publique et de mettre en valeur une partie de la richesse du fonds documentaire qu’ils ont la charge de conserver et de diffuser.

Communiqué de presse
Bryen & Compagnie
Bryen & Compagnie

Depuis 1994, le Musée des beaux-Arts de Nantes est dépositaire des oeuvres et archives de Camille Bryen, léguées par sa femme Louysette à la Fondation de France, laquelle a créé parallèlement une Fondation Bryen sous son égide. À l’occasion du centième anniversaire de la naissance de l’artiste à Nantes, le Musée des Beaux-Arts et la Fondation de France ont pris l’initiative de rendre publique et de mettre en valeur une partie de la richesse du fonds documentaire qu’ils ont la charge de conserver et de diffuser. L’exposition «Bryen & compagnie» met en lumière les multiples collaborations de Bryen avec des personnalités témoins et acteurs de ses expériences artistiques et littéraires.

Camille Bryen (1907) est né à Nantes où, à vingt ans, il publie son premier recueil de poèmes, Opopanax. Il s’installe définitivement à Paris en 1930. Raoul Ubac, avec qui Camille Bryen réalise ses Actuations Poétiques, photographie ses assemblages d’objets, dont Le Sein de la forêt. Pierre Restany retiendra un quart de siècle plus tard le rôle précurseur de ses objets à fonctionnement pour le Nouveau Réalisme. Camille Bryen a écrit plusieurs poèmes et textes consacrés à des artistes, au dadaïste Hans Arp ou encore à Otto Wols. Ce dernier inspira les premières toiles de Bryen et fut avec lui l’un des acteurs de l’émergence de ce que l’on a diversement appelé «l’art informel», «le tachisme» ou «l’abstraction lyrique». Cette période d’après guerre, Bryen la définit dans la formule «Je peins pour ne pas écrire». Il partage les positions abhumanistes de Jacques Audiberti et réalise avec l’éditeur d’Alès, PA Benoit, une vingtaine de publications.

L’une d’entre elles a été «éclatée» par Raymond Hains et Villeglé, faisant d’Hepérile, court texte phonétique, Le «premier poème à dé-lire». À partir des années soixante, alors qu’il est reconnu en tant que peintre abstrait, Camille Bryen ne publie plus que des gravures qui viennent notamment dialoguer avec les poèmes de Michel Butor. Il meurt à Paris en 1977.

Au sein de l’exposition, un espace est consacré à la consultation d’une banque de données répertoriant la totalité des productions plastiques et littéraires de Camille Bryen. Cet outil, qui donne accès à l’ensemble des fonds d’archives (6000 documents numérisés), est principalement destiné aux chercheurs. Un site internet (camillebryen.com) permettra au grand public de découvrir de manière plus directe et plus générale les différents aspects de l’oeuvre de Bryen.

AUTRES EVENEMENTS Non classé