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Bruno Kladar, Michelangelo Penso. La matière-surface

31 Jan - 15 Mar 2008
Vernissage le 31 Jan 2008

Bruno Kladar et Michelangelo Penso mènent une recherche vers l’essentiel suivant un processus qui vise à éliminer le superflu grâce à des formes intactes et primaires surgissant directement de la matière et aboutissant à des œuvres libres et nécessaires. 

Communiqué de presse

Comme des démiurges qui vivifient la matière, les deux artistes réalisent leurs pièces en utilisant des matériaux bruts ou occasionnels pour l’un et des processus de transformation chimique pour l’autre ; elles se concrétisent dans une texture pure, primordiale, qui devient donc matière comme synonyme de surface.

Bruno Kladar présente à la galerie une série de P.O.D. (petites œuvres démocratiques) présentées seules, dans des boîtes et dans des harmonies carrées ou linéaires :

[…]
Seules ou réunies
main ou moins que mains
leurs présences sans bord
se rançonnent à coup de murs qu’elles absorbent
adressant à l’espace tout autour
une aubaine infiniment ouverte
rien n’est dit
celui qui veut y entre à son pas
y recueille les morceaux de son propre monde
devenu présent à reconstruire sur ses murs
avec les pods faites siennes
inespérées il y a peu

Extrait de Les POD – Petites œuvres démocratiques, Philippe Madec, 2005

Michelangelo Penso présente pour sa deuxième exposition à la galerie Kernotart son dernier travail, issu d’une recherche centrée sur la matière, qui a abouti à une nouvelle substance composée de métal et de pentane ayant subi de multiples métamorphoses animées par nombre de catalyseurs. Cette alchimie créatrice nous transporte visuellement dans des espaces inaccessibles proches des sols lunaires ou des fonds marins peuplés d’algues et de coraux, mimes fractals de terrains à la fois mouvant et séléniques. L’installation présentée est composée de plusieurs œuvres : satellites gravitant autour d’une pièce principale «White Island» et composition murale d’où émane une lumière intérieure. Les formes sont pures, essentielles, provoquant un effet stupéfiant.
Comme pour Bruno Kladar il s’agit de retourner aux sources de la création en recherchant un contact libre avec la matière via un rapport d’influence réciproque (artiste-matière) qui refuse toute forme d’excès ce qui confère à l’œuvre à une sorte de quasi-spontanéité.

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