DANSE | SPECTACLE

Bi-portait: Pour Ethan

17 Avr - 17 Avr 2015
Vernissage le 17 Avr 2015

Mickaël Phelippeau présente un de ses bi-portraits, Pour Ethan. Dans cette pièce, le chorégraphe s’efface davantage pour laisser la volubilité, l’énergie et l’insouciance d’un adolescent s’exprimer. Dans portrait, fragilité et force se conjuguent pour représenter un âge aux mille métamorphoses.

Dans le prolongement de ses célèbres bi-portraits, Mickaël Phelippeau présente Pour Éthan, un portrait sobre et intense d’un jeune adolescent, avec lequel il creuse une nouvelle fois la question de l’interprétation et de l’altérité.

«Mon travail est une aventure humaine avant tout. C’est une histoire de confiance et d’amour.» Le danseur et chorégraphe Mickaël Phelippeau développe depuis 2008 un projet singulier nommé «bi-portrait». Ses bi-portraits se déclinent en versions dansées avec des partenaires aussi divers que Jean-Yves Robert, curé; Yves Calvez, chorégraphe de danse traditionnelle bretonne; Célia Houdart, écrivain; ou encore l’ensemble vocal Voix Humaines, composé de vingt-quatre choristes. La création Pour Ethan est partagée cette fois-ci avec un adolescent de seize ans. «Je l’ai vu danser, je l’ai entendu chanter. Il m’a ému. Il a en lui cette fragilité et cette innocence des jeunes de son âge, mêlées à une puissance incroyable. Il a été question avec lui d’aborder ce moment de la vie qu’est l’adolescence, ce moment où le corps connaît probablement les plus grands changements, les plus grands bouleversements, ce moment de transition entre l’enfance et l’âge adulte.» Ce dernier portrait, qui prolonge le regard subtil de l’artiste porté sur quelqu’un, creuse encore la question de l’interprétation et de l’altérité. Une fois de plus le portrait proposé n’est ni la personne, ni la signature, mais bel et bien un entre-deux.

Marine Relinger peut ainsi écrire : «D’une « danse aérienne », traduction sensible d’images tirées de sa vie quotidienne, à une partie de hand au rythme électro de Kavinsky, le portrait d’Ethan tissé d’anecdotes exalte l’ambiguïté du corps adolescent, entre puissance et fragilité.»

 

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