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Best Of

04 Juin - 23 Juil 2005

Pour clôturer la saison, la galerie Dominique Fiat présente un «Best of» des œuvres de sa nouvelle équipe d’artistes, exposés pendant l’année aussi bien à la galerie que sur les foires. Seront exposées des œuvres de Rut Blees Luxemburg, Camille Henrot, Judit Kurtág, Tania Mouraud, David Saltiel et Robert Stadler.

Communiqué de presse
Rut Blees Luxemburg, Camille Henrot, Judit Kurtag, Tania Mouraud, David Saltiel
Best Of

Pour clôturer la saison, la galerie Dominique Fiat présente un «Best of» des œuvres de sa nouvelle équipe d’artistes, exposés pendant l’année aussi bien à la galerie que sur les foires. Seront exposées des œuvres de Rut Blees Luxemburg, Camille Henrot, Judit Kurtág, Tania Mouraud, David Saltiel et Robert Stadler.

Les artistes
Rut Blees Luxemburg, Olymp, 2002
Olymp est une œuvre issue de la série Cauchemard, réalisée à Paris en 2002. Rut Blees Luxemburg utilise la photographie pour documenter le paysage urbain. Elle travaille principalement la nuit en exposition longue et utilise les lumières synthétiques émises par les réverbères et les immeubles. Irradiant une palette de verts et de rouges, ses photographies offrent une description tant physique que psychique de notre environnement.
Avec Olymp, elle capture la fumée qui s’echappe d’une cheminée d’usine, à la lisière d’une ville, Paris. Un long temps d’ exposition permet au •lm d’exprimer une sorte de masse viscérale. Les éléments naturels baignent dans une lueur de vert aquatique. Les branches d’un arbre, dans le plan de l’image, semble flotter sur de la vapeur. Capturant l’intangible et le transitoire des sous produits de l’industrie, Olymp nous offre une vue de l’interaction puissante entre la nature et l’Homme.

Camille Henrot, Métawolf, 2002
Le dessin saccadé, naïf et “trash”, détourne l’image stéréotypée du film de science fiction, comme une manière de s’approprier une image idéalisée et qui semble intouchable, celle du film «à grand spectacle». Dans un vaisseau spatial, les membres de l’équipage sont envahis par des monstres venus d’une autre dimension.

Judit Kurtag, Sans Titre, 2005
Judit Kurtag est photographe de formation. Parallèlement à son travail de vidéo, exposé à la galerie en mars dernier, Judit a éprouvé le besoin pour l’exposition de revenir au médium de la photo, photo en noir et blanc. On retrouve les préoccupations de l’artiste, l’image du visage humain , de face ou de dos, l’expression humaine dans un environnement minéral qui élaborent un paysage mental.

Tania Mouraud, I have a dream, 2005
Tania Mouraud présente des tirages photographiques issus de la série des Wall Paintings : une phrase aux lettres considérablement développées en hauteur et amincies, au point de prendre l’aspect d’un long méandre abstrait, noir sur fond blanc.
En 2001, elle donne une version monumentale à la célèbre phrase de Martin Luther King, prononcée au cours de la marche pour les droits civiques des Noirs américains à Washington en 1963, «I have a dream…», pour les parties vitrées de la façade d’un collège de Douai.

Pour son exposition à la galerie Dominique Fiat, elle reprend cette phrase en différentes langues, différents alphabets, sur des tirages photographiques sur papier de 60 x 80 cm.
À leur façon, plusieurs Wall Paintings prolongent la ré•exion de l’artiste sur l’acte perceptif. Le système d’encodage que ces œuvres adoptent paraît moins fait pour dissimuler un texte à découvrir effectivement que pour fournir un protocole de création aussi rigoureux que possible, et débouchant sur un mode de ponctuation rythmique de l’espace qui satisfasse à la fois l’œil et le sens du mouvement de l’observateur dans sa déambulation le long des frises ainsi engendrées. Alors que dans la relative lisiblilité qu’ils tentent de maintenir, les Wall Paintings parviennent à donner une nouvelle variante de la mise en abyme de l’expérience perceptive dans l’objet même de la perception. Manifestement, faire que l’on puisse se «voir voyant» est resté une des préoccupations fondamentales de Tania Mouraud.

«L’écriture fortement allongée a adopté un caractère d’illisibilité, mais il y aura toujours une personne pour la déchiffrer. Je parle pour cette personne. C’est une con•dence».
Tania Mouraud, entretien avec Anne Tronche

David Saltiel, Sans titre, 2005
La série de verres peints réalisée par David Saltiel pour accompagner son installation in situ à la galerie Dominique Fiat propose une abstraction de celle-ci, reprenant symboliquement ses formes et ses thématiques. La question du seuil, de cet état «e(n)tre», de ce passage de l’entre deux y est représentée par des formes shématiques et des jeux de mots.

Robert StadlerDo Cut, 2000
Do cut se présente sous forme d’un totem abstrait qui ne dévoile pas sa fonction au premier regard. C’est en l’observant de plus près que l’utilisateur découvre qu’il peut décider des différents objets (tabouret, abatjour, vase ou autres) qui naîtront de la découpe de cette colonne creuse. Ainsi c’est la déconstruction de l’objet qui donnera vie à d’autres. La position passive et contemplative face aux objets de design et remise en question.

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