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Beauséjour inventaire

17 Mar - 28 Août 2009
Vernissage le 17 Mar 2009

Dominique Mérigard tente d’actualiser le passé en réorganisant la maison familiale délaissée en accord avec ses souvenirs d’enfance. Il prend alors les photographies qu’il aurait voulu avoir prises, il se crée des Jardins d’hivers...

Communiqué de presse
Dominique Mérigard
Beauséjour inventaire

« Revenir dans le village de ses origines, et plus encore dans la maison familiale, c’est replonger dans son enfance, mais aussi poser ses pas dans ceux des disparus. Chaque voyage « au pays » permet de retrouver des sensations et de mettre au jour des bribes d’histoires enfouies, d’activer le « je me souviens ».
Au travers de cette série de photographies, je me livre à un inventaire des sentiments et des événements que je garde en mémoire. Je me glisse dans ma peau d’enfant tout en m’appropriant l’espace laissé vide par la disparition de mon père, dernier occupant de la maison.
Plus que des mises en scène, il s’agit ici d’évocations du passé, où les objets tiennent lieu de déclencheurs. Enregistrer les traces de cet univers intime est le moyen de conjurer l’abandon, la perte et la disparition. Transformer en images les choses de peu qui peuplent chaque pièce, c’est les ramener à la vie. Le temps d’avant se lie ici au temps présent. Il est aussi le temps perdu qu’on ne pourra jamais rattraper. Une fois refermés les volets et les portes de la maison, le temps s’arrête à nouveau et le livre cesse d’être écrit.
Accepter de se séparer de la maison sans avoir entrepris ce travail serait se résigner à voir mon enfance s’éloigner et à laisser l’histoire inachevée. Toutes ces photographies réunies forment comme un puzzle, un inventaire des souvenirs d’enfance. »
Dominique Mérigard.

« Les photographies de Dominique Mérigard éprouvent le passage du temps, elles réactivent ce qui était jusque là de l’ordre du souvenir. L’auteur évoque dans une vision fantomatique la mémoire des objets de son enfance, empreintes lumineuses, espaces de silence qui témoignent et troublent le regard.
Chaque photographie devient un autoportrait soustrait à l’action inexorable de l’oubli. Les évocations du passé confèrent un espace mémorial qui ravit notre regard et suspend le glissement du temps en le transformant en images revenantes.
Un moyen pour Dominique Mérigard d’écarter la menace d’une évanescence des lieux et de mémoriser la rencontre entre le sujet-objet photographié et sa réalité effective. »
Sylvie Aznavourian.

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