ART | EXPO

La Rose de Jéricho

08 Nov - 08 Déc 2019
Vernissage le 07 Nov 2019

L’exposition « La Rose de Jéricho » à La Crypte d’Orsay rassemble des dessins, sculptures, installations et mosaïques d’Aurélia Zahedi, autant de formes à travers lesquelles la jeune plasticienne restitue sa quête de la plante mythique, entre art et science, réalité et imaginaire.

L’exposition « La Rose de Jéricho » à La Crypte d’Orsay est le fruit des recherches menées par Aurélia Zahedi autour de cette plante du désert presque légendaire qui roulerait, portée par le vent, renfermée sur elle-même, et ne reprendrait racine qu’en contact d’un point d’eau qui la ferait à nouveau croître et fleurir… avant que le vent ne l’emporte dans un autre voyage….

Aurélia Zahedi s’est lancée dans la quête de la Rose de Jéricho

La Rose de Jéricho est en fait un nom vernaculaire aujourd’hui attribué à trois végétaux différents à travers le monde. Fascinée par cette plante mythique, Aurélia Zahedi s’est lancée à sa quête, suivant une passionnante recherche entre art et science. Puisqu’il est impossible de déterminer quel est, parmi les trois plantes, la véritable Rose de Jéricho, l’artiste a entrepris de la réinventer, en collaboration avec la docteure en agronomie Marie Rue, spécialiste des relations sols/plantes.

« La Rose de Jéricho » : un projet entre art et science

Le projet autour de la Rose de Jéricho d’Aurélia Zahedi a pris la forme d’une véritable enquête de terrain, à Jéricho même, en Palestine. Au fil de cette enquête ont été réalisées des œuvres de diverses natures qui permettent l’éclosion d’une rose fantasmée, nourrie autant de légendes bédouines que d’hypothèses scientifiques. Des pierres du désert travaillées par les femmes mosaïstes de Jéricho composent une mosaïque figurant les ramifications de la Rose de Jéricho, entre réalisme botanique et représentation chimérique qui entraîne le regard dans le labyrinthe des dunes de sable.

Dessins, sculptures et installations d’Aurélia Zahedi

Des cartes postales rendent compte de la quête d’Aurélia Zahedi, ponctuant son parcours de repères spatio-temporels précis. Des installations, sculptures, dessins tentent de cerner et d’imaginer la Rose de Jéricho. Un herbier réunit une quinzaine de végétaux récoltés sur les ruines de l’ancien cimetière musulman de Jéricho pour définir, selon les affinités morphologiques, la possible apparence de la plante. D’œuvre en œuvre se révèle l’infinie complexité de cette quête de la Rose de Jéricho qui se dérobe à chaque fois que l’on croit la saisir et qui semble ne s’épanouir pleinement que sur les sables mouvants de l’imagination.

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