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Attention à la marche

02 Avr - 21 Mai 2005
Vernissage le 02 Avr 2005

Un art de l’action. 13 artistes réunis autour de la question du geste dans les pratiques artistiques contemporaines. Le geste comme vecteur privilégié du rapport de l’individu à son environnement et forme d’expression exploitée par les artistes pour sa capacité à créer du lien mais aussi du désordre.

Communiqué de presse
Anna et Bernhard Blume
, Blanca Casas Brullet, Daniel Firman, Martin Kersels, Seulgi Lee, Robin Rhode, Rémi Uchéda, William Wegman, Erwin Wurm,
Virginie Yassef
Attention à la marche (histoires de gestes)

«Attention à la marche (histoires de gestes)» réunit les oeuvres de treize artistes de générations et d’horizons différents autour de la question du geste dans les pratiques artistiques contemporaines. Qu’il soit rageur (William Wegman), imprudent (Martin Kersels), provocateur (Seulgi Lee), burlesque (Erwin Wurm) ou chorégraphique (Blanca Casas Brullet), le geste reste un vecteur privilégié du rapport de l’individu à son environnement et une forme d’expression exploitée par les artistes pour sa capacité à créer du lien mais aussi du désordre.

Les artistes présentés ici sont engagés dans un art de l’action qui les place d’emblée dans une histoire de la performance. Mais postulant qu’un geste ne saurait prendre du sens que mis en situation, ils font sortir la performance des limites symboliques de l’atelier pour l’inscrire dans un cadre domestique ou urbain, la mesurant à l’espace social. Ils mettent ainsi en scène une confrontation avec le réel caractérisée par une mise en jeu, et parfois, en danger, du corps.

L’exposition mêle pièces existantes et productions inédites. Si ces oeuvres relèvent autant de la vidéo que de la photographie, de la sculpture ou de la danse, elles reposent toutes sur le double sens du mot geste, désignant à la fois l’attitude générale et l’exploit ponctuel. Le geste s’y fait « délirant », conjuguant sens de l’absurde et de la subversion.

Dans ces histoires, les gestes quotidiens sont détournés de manière à produire un commentaire critique sur la réalité environnante. Le geste, s’il paraît maladroit ou loufoque, répond en fait à une véritable stratégie visant à démonter divers mécanismes sociaux. Il trahit l’inadaptation de l’artiste au monde, en même temps qu’il véhicule l’idée d’une possible transformation de celui-ci. L’artiste joue ainsi les démonstrateurs, proposant de nouveaux modèles de comportements que nous serions invités à reproduire ou à prolonger.

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