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Atlas mondial de la photographie de rue

Alors que la photographie numérique est à la portée du plus grand nombre aujourd’hui, la tradition et la modernité se rejoignent pour faire de la photographie de rue un art en constante évolution. Des pionniers du genre aux avant-gardes les plus controversées, cet atlas présente un riche panorama de la photographie urbaine des quatre coins du monde.

Information

Présentation
Jackie Higgins
Atlas mondial de la photographie de rue

Véritable tour du monde de la discipline, cet ouvrage vous invite à découvrir les photographes de rue les plus talentueux, originaux ou prometteurs de la génération contemporaine.

De New York à Melbourne, en passant par Venise, Bombay ou Le Cap, Jackie Higgins retrace le parcours des artistes, explore leur œuvre et analyse leur technique.

Alors que la photographie numérique est pratiquement à la portée de tout le monde aujourd’hui, la tradition et la modernité se rejoignent pour faire de la photographie de rue un art en constante évolution, aux prises avec les réalités les plus sensibles des grandes villes du XXIe siècle.

Des pionniers du genre aux avant-gardes les plus controversées, cet atlas défie le temps et l’espace afin de compiler dans ses pages un panorama incroyablement riche de la photographie urbaine des quatre coins du monde.

«Traditionnellement, la photographie de rue regroupe quantité de formes d’expression ayant pour objet l’environnement construit et l’expérience qu’ne font ceux qui perçoivent les interactions humaines par le biais d’un appareil photo. Elles remplissent généralement des fonctions citoyennes, politiques, éditoriales ou journalistiques.

Ces prismes se retrouvent dans les portraits de David Goldblatt en Afrique du Sud, le témoignage photographique de Joel Meyerowitz sur les ruines du 11 septembre à New York ou l’évocation d’Istanbul par Alex Webb, photographe à l’agence Magnum. Guidés par des motivations plus personnelles et artistiques, nombre des projets présentés dans ce livre capturent l’image des rues, mais brouillent la question de ceux qui les peuplent. […]

Le principe selon lequel l’observation se doit d’être fidèle à la réalité extérieure se voit remis en question. Ces photographes ne sont plus des spectateurs opportunistes des scènes qui se déroulent sous leurs yeux, mais des acteurs impliqués dans les situations espérant susciter une pluralité de sens, qui sinon se dérobent.

L’image fixe saisit un instant auparavant indéfini et souvent dépourvu de finalité esthétique, et son impact social reste flou et difficile à déterminer. Depuis une vingtaine d’années, la photographie de rue s’est transformée sous l’action de quatre facteurs: la contraction du marché des médias, le remplacement de l’argentique par le numérique, le scepticisme postmoderne grandissant dans le milieu universitaire à l’égard des formes documentaires et la frontière floue entre sphère publique et sphère privée.
Les photographes y ont réagi par une stratégie discursive. Souvent nous trouvons dans leurs déclarations le désir de raconter une histoire. Pas étonnant que tant d’entre eux privilégient les séries ou se mettent à la vidéo afin de multiplier les points de vue et de gagner un élan narratif. Anciens chasseurs-cueilleurs, ils sont devenus des agriculteurs visuels, plus organisés. Au lieu de partir en quête de contenu, ils le cultivent.»
Max Kozloff

Sommaire
— Avant-propos, par Max Kozloff
— Introduction
Amérique du Nord
— New York
— Los Angeles
— Chicago
Amérique Latine
— Mexico
Europe
— Londres
— Paris
— Berlin
—Moscou
Afrique
— Johannesburg
Australie
— Sydney
— Melbourne
Asie
— Pékin
— Tokyo
— Delhi