DANSE | SPECTACLE

Artdanthé. Nous avons les machines

20 Avr - 20 Avr 2013
Vernissage le 20 Avr 2013

Artdanthé consacre une soirée aux Chiens de Navarre au cours de laquelle seront présentées trois créations collectives. Ayant pour seul principe que «rien n’est figé, rien n’est écrit», à coup de jeux de mots et joutes verbales, le collectif -non sans humour- s’applique à tailler dans le vif du bon goût et les codes de la représentation théâtrale.

Les Chiens de Navarre
Artdanthé. Nous avons les machines

Que ce soit sur la Terre ou une autre planète de la galaxie, il est toujours laborieux de fonder une société qui ne laisserait personne de côté. De Saint-Martin à Pluton, il nous faut bien surmonter toutes nos maladresses pour construire nos utopies. Au risque, de temps en temps, de ne plus comprendre, de devenir autre, d’étriper une armoire normande ou de dévorer son voisin. Les Chiens de Navarre, qui ont toujours plus d’un tour dans leur sac pour incarner les psychoses ambiantes de nos civilisations intergalactiques, ont décidé de se réunir pour la première fois autour d’une table pour fêter avec joie le retour du loup en Alsace et la fraternité dans le monde.

Repères biographiques
Après une formation de comédien à l’Erac, Jean-Christophe Meurisse se détourne peu à peu du jeu et crée les Chiens de Navarre en 2005 pour en diriger depuis le début les créations collectives.

Une raclette est créée au Théâtre des Halles à Paris en 2008, puis recréée en juin 2009 dans le cadre du festival (tjcc) au Théâtre de Gennevilliers et reprise, entre autres, au Théâtre de Vanves, à La Rose des vents, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, au Festival d’Aurillac, au TAP Poitiers, au Théâtre Liberté à Toulon, aux Subsistances artistiques à Lyon…

L’autruche peut mourir d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon qui se met en marche
est créée en novembre 2009 dans le cadre du festival Beaubourg-La-Reine au Centre Pompidou puis est reprise à la Ménagerie de Verre, au Théâtre de Gennevilliers, au festival actOral.10 et au Nouveau Théâtre de Besançon.

En septembre 2010, le Centre Pompidou lui propose une carte blanche. Il crée avec le collectif une série de performances de plus de trente heures en quatre jours, intitulée Pousse ton coude dans l’axe. Certaines de ces performances sont par la suite reprises à actOral.11 ou encore au Festival Les Urbaines à Lausanne.

En janvier 2012, il crée Nous avons les machines à la Maison des Arts de Créteil, au Centre Pompidou Paris, au Théâtre de Vanves et au Théâtre de Gennevilliers.

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