ART | EXPO

Art Orienté Objet

04 Mai - 16 Juin 2018
Vernissage le 03 Mai 2018

L’exposition « Art Orienté Objet » à la galerie parisienne Les filles du calvaire présente de récentes installations, sculptures et photographies de Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, duo artistique qui puise dans la science la matière à une réflexion sur les rapports entre l’homme et la nature ou encore entre la mythologie et la technologie.

L’exposition « Art Orienté Objet » à la galerie Les filles du calvaire, à Paris, réunit des œuvres récentes du duo composé de Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin : des installations, sculptures et photographies qui mêlent art et science et explorent les relations entre la mythologie et la technologie.

Art Orienté Objet, un duo mêlant art et science pour observer le vivant

À travers un ensemble de réalisations récentes polymorphes, l’exposition met en lumière le travail que mène depuis 1991 le duo Art Orienté Objet formé par Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin autour de l’observation du vivant. Qu’il s’agisse d’installations, de sculptures ou de photographies, ces œuvres ont en commun une même conception du processus créatif et correspondent aux principes du slow art édictés par Art Orienté Objet.

Les œuvres d’Art Orienté Objet se caractérisent en effet par un temps inhabituellement long de production, dû à une phase de récupération du matériau, le recours à des techniques artisanales et à du bricolage, la prise en compte des questions de durabilité et de recyclage, dans le cadre d’une conception éthique de l’existence de l’œuvre.

L’exposition « Art Orienté Objet » explore la relation entre l’homme et la nature

Immersive, l’exposition a été conçue comme un parcours initiatique où se croisent préoccupations écologiques et visions chamaniques, illustrant les façons dont se confrontent les réalités technologiques et la pensée mythique. Nourri de connaissances scientifiques relevant de l’écologie, de la biologie, de l’ethnographie et de l’éthologie, les œuvres d’Art Orienté Objet reposent sur la volonté de considérer l’écologie comme une science permettant de s’interroger sur nos conditions d’existence.

Au fil du parcours se déploie un environnement scénographié à travers la forme plurielle des œuvres, un environnement où s’illustre la relation complexe entre l’homme et la nature. Ainsi l’installation Andachtsraum présente-t-elle, au centre d’un dispositif visuel et sonore, un squelette du kangourou reconstitué et sculpté, utilisant ainsi cette victime de l’expansion urbaine pour traduire l’emprise de l’homme sur le paysage.

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