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Arearevue)s( n°16. Caprices de villes

Le numéro de printemps d’Arearevue)s( est consacré au thème de la ville, avec des articles dédiés au travail de Jordi Colomer, les frères Chapman, Antonio Segui, ou encore à la «forme» de la ville.

Information

Présentation
Directeur de la publication : Alin Avila
Arearevue)s( n°16. Caprices de villes

Editorial

«Dessine-moi une ville demande-t-on à l’enfant

Dicton bourgeois: l’air de la ville rend libre

Quand les femmes se dénudent aux premiers rayons du soleil de printemps

La ville, espace de merveilles, espace de menaces, espace de rêves, espace de peurs

La ville, zone des petits pouvoirs, d’informer, de circuler, de consommer…

Trouver les règles du jeu entre forces et contre-forces dans des espaces de liberté silencieuse

Quand de cité, forme des civilisations urbaines, on passe à cités, équipements collectifs pour dominés

Quand les cabines téléphoniques deviennent hébergement de nuit

La ville sans bouclier face aux « ennemis » de l’intérieur, les errants, les dormeurs, les taggers, les inoccupés, les clandestins, les commerçants informels et parrallèles

Tags et graffiti, écrire son nom, son pseudonyme, c’est frais, çest rythmé, ça danse, c’est austère…

C’est le mien, devise du pirate narcissique

Du droit à l’enfermement au droit au bracelet électronique de surveillance ou de confort, les gens sont infantilisés et tenus en liberté contrôlée

Et même insectisés… Les jeunes ne sont pas des parasites et des nuisibles dans nos sociétés… No mosquito !

L’après 68, quand le bitume remplace le pavé Slam, de l’américain, to stam, claquer, claquer l’auditeur avec les mots

Le vélo, l’utilitaire et le poétique se rejoignent dans une forme de désordre social

Le vélo, dans un corps à corps avec la ville incertaine, marque l’intimité et la distanciation avec tout ce qui bouge. Le vélo, circulation radieuse

Réveiller la belle de jour et la belle endormie, la nuit

Plus de nuits noires, plus de silences, plus de repos. Les trois huit pour tous, du travail aux loisirs

L’esprit d’un lieu    entre la conservation d’un patrimoine et l’audace de ceux qui ont le pouvoir d’apporter la modernité.

En 1881, un architecte françaisavait le projet d’une tour-soleil (de la hauteur de la Tour Eiffel) qui éclairerait la nuit toute la ville de Paris et qui permettrait, grâce à sa hauteur, de donner aux malades, de l’air « aussi pur qu’à la montagne »

Comment poser son cul, en ville, ailleurs que dans un café ?»